La vidéo numérique est la représentation électronique d’un contenu audio/visuel sous forme de données binaires codées – des zéros et des uns. La vidéo numérique comprend une série d’images numériques affichées en succession rapide à différentes images par seconde (fps).
La création d’une vidéo numérique implique la capture de la lumière par le capteur d’une caméra, qui est ensuite convertie en signaux électriques. Ces signaux sont ensuite transformés en données numériques à l’aide d’un convertisseur analogique-numérique (ADC). Ces données numériques sont généralement volumineuses, en particulier pour le contenu haute définition, ce qui nécessite l’utilisation de techniques de compression et d’encodage pour réduire la taille des fichiers en vue d’un stockage et d’une transmission pratiques.
La vidéo numérique a été introduite pour la première fois avec l’invention du tout premier DVR (enregistreur vidéo numérique) par Ampex en 1977. Cependant, la forme numérique n’a été largement adoptée qu’au début des années 1990, après l’invention du premier format entièrement numérique au monde, le Sony D1, en 1986.
La compression et l’encodage sont essentiels dans la technologie vidéo numérique. Ils réduisent la taille des fichiers tout en s’efforçant de maintenir la qualité. Les méthodes de compression courantes comprennent la compression avec perte, qui réduit la taille du fichier en éliminant certaines données, et la compression sans perte, qui compresse les données sans perte d’informations.
Les principales normes d’encodage de la vidéo numérique sont les suivantes
- MPEG (Moving Picture Experts Group) : Y compris MPEG-1 (utilisé dans les CD), MPEG-2 (utilisé dans les DVD), MPEG-4 (largement utilisé dans les médias numériques) et MPEG-H.
- H.264 ou AVC (Advanced Video Coding)
- H.265 ou HEVC (High-Efficiency Video Coding)
Les principales extensions de fichiers vidéo numériques sont les suivantes :
- .mp4 (MPEG-4 Part 14) : Largement utilisé et compatible avec de nombreux appareils.
- .avi (Audio Video Interleave) : Introduit par Microsoft, il prend en charge plusieurs flux audio et vidéo.
- .mov : Développé par Apple, souvent utilisé dans l’édition vidéo professionnelle.
- .wmv (Windows Media Video) : Développé par Microsoft pour les applications de streaming.
- .mkv (Matroska Video) : Prend en charge un nombre illimité de pistes vidéo, audio, d’images ou de sous-titres dans un seul fichier.
Différences entre la vidéo numérique et la vidéo analogique
Vidéo numérique | Vidéo analogique | |
Type de signal | Discret (code binaire) | Formes d’ondes continues |
Qualité et résolution | Résolution plus élevée ; qualité constante | Résolution plus faible ; se dégrade avec le temps |
Édition | Non-linéaire ; outils logiciels | Linéaire ; bandes à coupe physique |
Stockage | Médias numériques | Bandes magnétiques |
Durabilité | Ne se dégrade pas avec le temps | Se dégrade avec l’âge et l’usage |
Transmission | Facilement transmissible par voie numérique | Susceptible d’interférence |
Qu’est-ce que la vidéo numérique ?
La vidéo numérique fait référence à la méthode de capture, de traitement, de stockage et de transmission d’images animées dans un format numérique. Contrairement à la vidéo analogique qui enregistre les images sous forme de signaux continus, la vidéo numérique traduit ces images en données numériques, souvent représentées en code binaire (une série de 0 et de 1). Ce passage au format numérique a permis des avancées significatives dans la technologie vidéo, offrant une meilleure qualité, un montage plus facile et un stockage et une distribution plus efficaces.
La création d’une vidéo numérique commence par la capture d’images animées à l’aide d’un appareil photo numérique. La lumière qui pénètre dans l’appareil photo est ensuite convertie en signaux électriques par un capteur d’image. Les signaux électriques, toujours sous forme analogique, sont convertis en données numériques à l’aide d’un convertisseur analogique-numérique (ADC). L’ADC échantillonne le signal analogique à intervalles réguliers et le quantifie en une valeur numérique.
Les vidéos numériques brutes sont généralement volumineuses et nécessitent donc une compression afin de les rendre plus faciles à gérer pour la transmission et le stockage. Il existe deux types de compression : la compression avec perte, où certaines données sont perdues pour réduire la taille du fichier, et la compression sans perte, où aucune donnée n’est perdue, mais où les taux de compression sont plus faibles.
La vidéo numérique est ensuite encodée dans un format ou une norme spécifique, tel que MPEG-4, H.264 (Advanced Video Coding) ou H.265 (High Efficiency Video Coding). Ces normes dictent la manière dont les données vidéo sont compressées et stockées.
La vidéo numérique est stockée sur différents supports numériques, tels que les disques durs, les lecteurs à semi-conducteurs, les disques optiques (comme les DVD et les disques Blu-ray) ou le stockage flash (comme les cartes SD). La vidéo encodée peut être enregistrée dans différents formats numériques, tels que .mp4, .avi, .mov, .wmv ou .mkv.
Comment fonctionne la vidéo numérique ?
Le processus de réalisation d’une vidéo numérique implique la capture d’images en mouvement, l’encodage de la vidéo et enfin le stockage.
Capture vidéo numérique
La capture vidéo numérique implique l’utilisation d’une caméra dotée d’un capteur numérique, tel qu’un capteur CCD (Charge-Coupled Device) ou CMOS (Complementary Metal-Oxide-Semiconductor). Ces capteurs convertissent la lumière entrante en signaux électroniques. Les signaux analogiques produits par le capteur sont convertis en données numériques par un convertisseur analogique-numérique (ADC). Ce processus consiste à échantillonner le signal à intervalles réguliers et à quantifier chaque échantillon en une valeur numérique, ce qui permet d’obtenir un flux de données numériques représentant l’image capturée.
Encodage vidéo numérique
En raison de la taille importante des données vidéo numériques brutes, celles-ci sont soumises à une compression afin de réduire la taille du fichier pour une utilisation pratique. La compression peut être avec perte, c’est-à-dire qu’elle supprime certaines données pour réduire la taille des fichiers, ou sans perte, c’est-à-dire qu’elle conserve toutes les données d’origine mais est moins efficace pour réduire la taille des fichiers. Les données compressées sont ensuite encodées dans un format vidéo numérique. Les normes d’encodage populaires telles que MPEG-4, H.264 (Advanced Video Coding) et H.265 (High-Efficiency Video Coding) dictent la manière dont les données vidéo doivent être compressées et stockées. Ces formats concilient le besoin de qualité et la nécessité de réduire la taille du fichier.
Stockage
Contrairement à la vidéo analogique qui est stockée sur des bandes magnétiques, la vidéo numérique est stockée sur différents supports numériques. Il s’agit notamment des disques durs, des disques optiques (tels que les DVD et les disques Blu-ray), des disques à état solide (SSD) et des cartes mémoire flash portables telles que les cartes SD. La vidéo numérique encodée est enregistrée dans des formats de fichiers tels que .mp4, .avi, .mov ou .mkv. Chaque format possède ses propres propriétés en matière de compression, de compatibilité et d’utilisation, ce qui permet aux utilisateurs de choisir en fonction de leurs besoins spécifiques.
Le processus de capture, de codage et de stockage de la vidéo numérique diffère de celui de la vidéo analogique sur les points suivants :
- Dans la capture vidéo analogique, les images sont enregistrées sous forme de signaux électriques continus sur un support tel qu’une bande magnétique, sans qu’il soit nécessaire de les convertir en données numériques.
- La vidéo analogique ne subit pas de codage ou de compression numérique de la même manière. Sa qualité peut se dégrader avec le temps et les copies, alors que la vidéo numérique conserve sa qualité.
- Le stockage en format analogique est plus encombrant et moins efficace que les options compactes et polyvalentes disponibles pour la vidéo numérique.
Histoire de la vidéo numérique
L’histoire de la vidéo numérique remonte à 1969, lorsque William S. Boyle a inventé le CCD (dispositif à couplage de charge), le premier capteur d’image semi-conducteur pratique, qui est devenu la base de la vidéo numérique. Le CCD a été plébiscité et commercialisé à la fin des années 1970, ce qui a conduit à l’invention de la vidéo numérique. L’équipe d’Ampex, qui a inventé le premier enregistreur vidéo numérique en 1977, est reconnue pour avoir inventé et popularisé la vidéo numérique.
Les années 1980 ont été marquées par un développement important des formats vidéo numériques. En 1986, Sony a lancé le Betacam SP qui, sans être entièrement numérique, a considérablement amélioré la qualité de la vidéo diffusée grâce à son format analogique supérieur. Cette étape a été suivie d’un événement marquant en 1987, lorsque Sony a lancé le format D1. Le D1 a été le premier véritable format vidéo numérique, enregistrant de la vidéo non compressée en définition standard et établissant une nouvelle norme dans l’industrie.
Les années 1990 ont marqué l’ère de l’adoption de la vidéo numérique par le grand public. Au début de cette décennie, les technologies vidéo numériques se sont imposées de plus en plus sur les marchés grand public. Des entreprises pionnières comme Panasonic, JVC et Sony ont mené cette charge, démocratisant la technologie vidéo numérique. L’introduction du format DV (Digital Video) en 1995 a marqué un tournant. Le DV est le fruit d’une collaboration entre plusieurs géants de l’industrie, dont Sony, Panasonic et JVC. Ce format a eu un impact significatif sur le marché des caméscopes grand public, rendant la vidéo numérique plus accessible et plus abordable. Sur cette lancée, l’année 1996 a vu l’introduction du MiniDV, un format compact qui a permis d’améliorer la portabilité des caméras vidéo numériques.
Au début des années 2000, la vidéo numérique haute définition (HD) a commencé à occuper le devant de la scène. La vidéo HD offre une résolution nettement supérieure à celle des formats de définition standard, ce qui permet d’obtenir des images plus claires et plus détaillées. Le HDCAM de Sony et le DVCPRO HD de Panasonic ont été parmi les principaux formats à l’origine de cette révolution de la haute définition. Ces formats s’adressaient non seulement aux radiodiffuseurs professionnels, mais aussi à un marché en pleine expansion, celui des vidéastes amateurs, alliant la qualité professionnelle à l’accessibilité pour le grand public.
Quand la vidéo a-t-elle été inventée ? (Première vidéo enregistrée)
La première vidéo enregistrée a été créée en 1881 par l’inventeur français Charles-Émile Reynaud. Reynaud, professeur de sciences, met au point un appareil appelé « Praxinoscope », une amélioration du Zoetrope existant, tous deux créant l’illusion du mouvement en affichant une séquence de dessins ou de photographies dans des phases progressives de mouvement.
Le Praxinoscope se composait d’un cylindre avec des miroirs au centre et des bandes d’images séquentielles autour. Lorsqu’ils sont tournés, les miroirs reflètent les images, créant ainsi l’illusion du mouvement. Reynaud pousse le concept plus loin en développant le « Théâtre Optique », une version plus grande du Praxinoscope, qu’il utilise pour projeter ses bandes animées peintes à la main sur un écran, créant ainsi les premières projections animées.
En octobre 1892, Reynaud présente publiquement ses films d’animation au Musée Grévin, un musée de cire à Paris, marquant ainsi la première exposition publique d’animation. Bien que le travail de Reynaud n’ait pas permis d’enregistrer des vidéos en direct telles que nous les connaissons aujourd’hui, ses créations ont joué un rôle fondamental dans le développement du cinéma et de la vidéo tels que nous les connaissons aujourd’hui.
Première vidéo numérique enregistrée
La première vidéo numérique enregistrée a été réalisée avec le système D1 de Sony. Le D1, lancé par Sony en 1986, a marqué le début de l’ère de l’enregistrement vidéo numérique dans un environnement de diffusion professionnel.
Le système D1 a été le premier à enregistrer la vidéo sous forme de données numériques plutôt que de signaux analogiques. Contrairement aux formats vidéo précédents, le D1 enregistre de la vidéo numérique non compressée, ce qui permet d’obtenir des images de très haute qualité sans la perte de qualité générationnelle caractéristique des formats analogiques. Il capture des vidéos de définition standard et est principalement utilisé dans les studios de radiodiffusion professionnels et dans les environnements de post-production.
Comment fonctionne le codage vidéo numérique ?
L’encodage vidéo numérique est un processus qui transforme les séquences vidéo brutes en un format numérique, ce qui les rend aptes au stockage, à la transmission et à la lecture sur différents appareils. Ce processus comporte plusieurs étapes clés : la compression, les algorithmes d’encodage et le stockage numérique.
La vidéo numérique brute génère une quantité massive de données, en particulier dans le cas de séquences en haute résolution. Pour gérer efficacement ces données, la compression est utilisée pour réduire la taille du fichier. Il existe deux types de compression :
- Compression avec perte : Cette méthode permet de réduire la taille des fichiers en supprimant de manière permanente certaines données vidéo, ce qui peut nuire à la qualité de l’image. Le degré de perte de qualité dépend du niveau de compression.
- Compression sans perte : Cette méthode permet de compresser les données vidéo sans perte de qualité, mais la réduction de la taille du fichier n’est pas aussi importante qu’avec la compression avec perte.
L’étape suivante consiste à encoder les données vidéo compressées à l’aide d’algorithmes spécifiques. Ces algorithmes déterminent la manière dont la vidéo est traitée et stockée. Parmi les normes d’encodage les plus répandues, citons
- MPEG (Moving Picture Experts Group) : Ce groupe comprend diverses normes telles que MPEG-2 (utilisée pour les DVD) et MPEG-4 (utilisée pour la vidéo en ligne et la radiodiffusion).
- H.264 (Advanced Video Coding) : Connu pour son efficacité, il est largement utilisé pour tout ce qui concerne les disques Blu-ray et la vidéo sur le web.
- H.265 (High-Efficiency Video Coding) : Le successeur de H.264 offre une meilleure compression, ce qui le rend idéal pour les vidéos 4K et 8K.
Une fois la vidéo compressée et encodée, elle est stockée dans un format numérique. Le format choisi peut avoir une incidence sur la compatibilité, la qualité et la taille du fichier vidéo. Les formats vidéo numériques les plus courants sont les suivants
- .mp4 : un format polyvalent compatible avec de nombreux appareils et plateformes.
- .avi : un format plus ancien, connu pour sa flexibilité en termes de codecs.
- .mov : Développé par Apple, souvent utilisé dans l’édition vidéo professionnelle.
- .wmv : Développé par Microsoft, principalement pour les plateformes Windows.
La vidéo encodée doit être compatible avec différents appareils de lecture et méthodes de transmission. Par exemple, les vidéos destinées à être diffusées en continu sur l’internet requièrent des considérations différentes (comme la bande passante et la mise en mémoire tampon) par rapport à celles destinées à être lues localement.
Comment fonctionne la compression vidéo ?
La compression vidéo est une technique utilisée pour réduire la taille des fichiers vidéo numériques. L’objectif principal de la compression est de rendre les fichiers vidéo plus faciles à gérer pour le stockage, la transmission et la lecture, sans compromettre de manière significative la qualité de la vidéo. Les principes de la compression vidéo impliquent plusieurs concepts clés :
Techniques de réduction des données
La compression vidéo fonctionne en identifiant et en éliminant les données redondantes ou inutiles. Il existe deux principaux types de techniques de réduction des données utilisées dans la compression vidéo :
- Compression spatiale : Également connue sous le nom de compression intra-image, elle réduit la redondance au sein d’une seule image vidéo. Elle fait appel à des techniques telles que le sous-échantillonnage des couleurs et la transformation des données d’image dans un format permettant une compression plus efficace.
- Compression temporelle : Également connue sous le nom de compression inter-images, elle réduit la redondance entre plusieurs images. Cette méthode permet de ne stocker que les changements entre les images consécutives au lieu de stocker chaque image dans son intégralité. Par exemple, dans une scène où seul un petit objet bouge, seul le mouvement est enregistré, plutôt que l’ensemble de l’image.
Compression avec ou sans perte
- Compression avec perte : Cette méthode comprime les données en en supprimant une partie de manière permanente. Il s’agit du type de compression le plus courant pour les fichiers vidéo, car il permet de réduire considérablement la taille des fichiers. L’inconvénient est qu’elle peut entraîner une perte de qualité, en particulier si la vidéo est trop compressée.
- Compression sans perte : Cette méthode compresse les données sans en perdre aucune, de sorte que la vidéo originale peut être parfaitement reconstruite à partir des données compressées. Bien qu’elle ne réduise pas la taille des fichiers autant que la compression avec perte, elle est essentielle pour les applications où la préservation de la qualité d’origine est cruciale.
Contrôle du débit : Le débit correspond à la quantité de données traitées dans un laps de temps donné. L’abaissement du débit binaire réduit la taille du fichier mais peut également diminuer la qualité de la vidéo. La compression consiste souvent à équilibrer le débit binaire et la qualité souhaitée.
Algorithmes d’encodage : La compression vidéo est réalisée au moyen de divers algorithmes d’encodage, des normes telles que MPEG et H.264 étant largement utilisées. Ces algorithmes utilisent des formules mathématiques complexes pour déterminer la manière la plus efficace de représenter les données vidéo.
Techniques psycho-visuelles : Ces techniques tirent parti de certaines caractéristiques de la vision humaine. Par exemple, certaines couleurs ou certains petits détails peuvent ne pas être perceptibles par l’œil humain, de sorte qu’ils peuvent être compressés plus fortement sans affecter de manière significative la qualité vidéo perçue.
Qu’est-ce que la compression avec pertes ?
La compression avec perte est une méthode d’encodage de données qui réduit la taille d’un fichier en éliminant de façon permanente certaines informations, en particulier les données redondantes ou moins significatives. Ce type de compression est largement utilisé pour l’audio numérique, les images et la vidéo, lorsqu’une reproduction parfaite des données originales n’est pas nécessaire. Le principal avantage de la compression avec perte est sa capacité à réduire de manière significative la taille des fichiers, ce qui est crucial pour l’efficacité du stockage et la rapidité de la transmission, en particulier sur Internet.
Quelques normes courantes de compression avec perte :
- JPEG (Joint Photographic Experts Group) : Largement utilisée pour les images numériques, la compression JPEG permet de réduire la taille des fichiers tout en conservant une qualité d’image raisonnable.
- MPEG (Moving Picture Experts Group) : Ce groupe comprend diverses normes utilisées pour la compression vidéo et audio, telles que MPEG-1 (utilisée dans les CD), MPEG-2 (utilisée dans les DVD) et MPEG-4 (largement utilisée pour les médias numériques, y compris la diffusion en continu sur l’internet et la radiodiffusion).
- H.264 (Advanced Video Coding) : Norme de compression vidéo, H.264 est connue pour sa grande efficacité de compression, ce qui la rend idéale pour la diffusion et le streaming vidéo haute définition.
- MP3 (MPEG Audio Layer III) : Format de compression audio populaire, le MP3 est utilisé pour réduire la taille des fichiers audio avec un compromis sur la qualité du son, bien qu’il soit souvent imperceptible pour l’auditeur moyen.
Qu’est-ce que la compression sans perte ?
La compression sans perte est une méthode d’encodage des données qui réduit la taille d’un fichier sans perte d’informations. Contrairement à la compression avec perte, qui supprime définitivement certaines données, la compression sans perte permet de reconstituer parfaitement les données originales à partir des données compressées. Ce type de compression est essentiel dans les applications où la préservation des données d’origine est cruciale, comme dans les documents textuels, certains formats d’image et à des fins d’archivage.
Quelques normes courantes de compression sans perte :
- PNG (Portable Network Graphics) : Format d’image très répandu sur le web, le PNG offre une compression sans perte, ce qui le rend idéal pour les graphiques détaillés où la clarté et la qualité sont importantes.
- FLAC (Free Lossless Audio Codec) : Un format audio largement utilisé pour la compression sans perte. FLAC réduit la taille des fichiers audio sans perte de qualité, ce qui le rend populaire auprès des audiophiles et à des fins d’archivage.
- ZIP : format de compression de fichiers très répandu, ZIP est capable de compresser divers types de données (texte, images, applications, etc.) sans perte. Il est couramment utilisé pour le stockage et la transmission de fichiers.
- ALAC (Apple Lossless Audio Codec) : Développé par Apple, ALAC est similaire à FLAC, offrant une compression audio sans perte. Il est compatible avec les appareils et les logiciels Apple.
- Codage de Huffman : Méthode couramment utilisée pour la compression de données sans perte. Il est utilisé dans divers formats de fichiers et normes de compression, souvent en conjonction avec d’autres algorithmes.
Que sont les algorithmes d’encodage vidéo ?
Les algorithmes de codage vidéo jouent un rôle crucial dans le traitement de la vidéo numérique, en permettant le stockage et la transmission efficaces des données vidéo. Ces algorithmes sont conçus pour compresser les fichiers vidéo, ce qui permet de les stocker et de les partager plus facilement sans consommer trop d’espace de stockage ou de bande passante.
L’objectif premier du codage vidéo est de compresser les données vidéo afin de réduire la taille du fichier. Par conséquent, les algorithmes de codage vidéo permettent principalement un stockage efficace des vidéos sur des supports numériques et une transmission efficace, en particulier sur l’internet où la bande passante peut être limitée. Tout en réduisant la taille des fichiers, ces algorithmes visent à préserver autant que possible la qualité de la vidéo originale. La difficulté consiste à trouver un équilibre entre la compression (réduction de la taille du fichier) et le maintien d’une qualité vidéo élevée. Les algorithmes d’encodage sont également conçus pour optimiser les fichiers vidéo en vue de divers scénarios de lecture, notamment la diffusion en continu sur Internet, la diffusion ou le stockage sur des supports physiques tels que les DVD.
Ces algorithmes utilisent des techniques de compression complexes, y compris la compression avec ou sans perte. Ils identifient et éliminent les données redondantes et, dans le cas de la compression avec perte, ils suppriment également les données moins significatives afin d’obtenir des taux de compression plus élevés. En analysant les différences entre les images successives et les similitudes au sein d’une même image, ces algorithmes codent efficacement les données vidéo. Par exemple, dans une scène où la majeure partie de l’arrière-plan reste statique, seuls les changements sont encodés en détail. Certains algorithmes ajustent également le débit en fonction de la complexité de chaque partie de la vidéo. Les scènes plus complexes reçoivent un débit plus élevé (et donc plus de données), tandis que les scènes plus simples utilisent moins de données.
Les principaux algorithmes de codage vidéo sont les suivants :
- MPEG (Moving Picture Experts Group) : Comprend diverses normes telles que MPEG-1 (utilisée pour les CD vidéo), MPEG-2 (utilisée pour les DVD et la télévision numérique), MPEG-4 (largement utilisée pour les médias numériques, y compris la diffusion en continu) et MPEG-H.
- H.264/AVC (Advanced Video Coding) : Connu pour sa grande efficacité de compression, le H.264 est largement utilisé pour tout ce qui concerne les disques Blu-ray et la vidéo sur le web.
- H.265/HEVC (High-Efficiency Video Coding) : Successeur de H.264, il offre une compression encore plus efficace, ce qui le rend adapté aux vidéos 4K et de plus haute résolution.
- VP9 : développé par Google, VP9 est un format de codage vidéo ouvert et libre de droits, principalement utilisé pour la diffusion de vidéos sur le web, notamment par YouTube.
- AV1 : Format de codage vidéo plus récent, ouvert et libre de droits, développé par l’Alliance for Open Media, conçu pour la diffusion de vidéos sur l’internet avec une efficacité de compression supérieure à celle des formats H.264 et H.265.
Quels sont les différents types de normes de codage vidéo numérique ?
Les normes de codage vidéo numérique sont des ensembles de spécifications ou de lignes directrices utilisées pour coder et compresser la vidéo numérique. Ils normalisent la manière dont les données vidéo sont compressées et converties en format numérique, en dictant des aspects tels que le débit binaire, la résolution et la compatibilité avec divers appareils et plateformes.
Normes supérieures de codage vidéo numérique :
- MPEG-2
- H.264 (Advanced Video Coding, AVC)
- H.265 (High Efficiency Video Coding, HEVC)
- VP9
- AV1
Ces normes varient en termes d’efficacité de compression, de conservation de la qualité et de complexité de calcul, ce qui les rend adaptées à différentes applications et technologies.
- MOV
MOV est un format de fichier conteneur multimédia principalement utilisé dans le cadre QuickTime d’Apple. Il a été développé par Apple Inc. et introduit en 1991. L’algorithme utilisé pour le codage vidéo MOV est la norme H.264. L’une des principales améliorations du format MOV par rapport à d’autres normes au moment de son introduction était sa capacité à stocker et à synchroniser plusieurs types de médias (audio, vidéo, texte) dans un seul fichier.
- H.264/MPEG-4 AVC
H.264, également connu sous le nom de MPEG-4 AVC (Advanced Video Coding), est une norme de compression vidéo largement utilisée, développée par le groupe d’experts en codage vidéo de l’UIT-T et le groupe d’experts en images animées de l’ISO/CEI. Elle a été publiée pour la première fois en 2003. Parmi les avantages de la norme H.264 par rapport aux normes de codage vidéo précédentes, citons l’efficacité accrue de la compression, la possibilité de fournir une bonne qualité vidéo à des débits binaires nettement inférieurs et une plus grande souplesse dans le codage vidéo sur une large gamme de largeurs de bande et de résolutions.
- H.265/MPEG-H Part 2/HEVC
La norme H.265, également connue sous le nom de High-Efficiency Video Coding (HEVC) ou MPEG-H Part 2, est une norme de compression vidéo qui a été développée pour succéder à la norme H.264/MPEG-4 AVC. Il a été finalisé en 2013 et développé par l’équipe de collaboration conjointe sur le codage vidéo (JCT-VC), une collaboration entre le groupe d’experts en images animées ISO/CEI (MPEG) et le groupe d’experts en codage vidéo de l’UIT-T. Les améliorations de la norme H.265 par rapport à la norme H.264 comprennent des techniques avancées telles qu’une meilleure compensation des mouvements pour une meilleure prédiction du contenu des images et une plus grande flexibilité dans la manière dont les images sont divisées en blocs pour l’encodage.
- MPEG-4
La norme MPEG-4 est une norme de codage vidéo élargie développée par le Moving Picture Experts Group (MPEG), un groupe de travail de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et de la Commission électrotechnique internationale (CEI). La norme MPEG-4 est devenue officiellement une norme internationale en 1999. Il utilise des techniques de codage avancées telles que le codage basé sur l’objet, qui permet de manipuler et d’interagir séparément avec des objets individuels au sein d’une scène. Parmi les caractéristiques améliorées du MPEG-4, citons la compression, la flexibilité et la polyvalence accrues.
- MPEG-2/H.262
MPEG-2, également connu sous le nom de H.262, est une norme de codage vidéo numérique largement utilisée dans l’industrie de la radiodiffusion, en particulier pour les DVD, les Super-VCD et divers formats de télévision. Il a été développé par le Moving Picture Experts Group (MPEG), une collaboration d’experts de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et de la Commission électrotechnique internationale (CEI). La norme MPEG-2 a été officiellement adoptée en 1995. Le MPED-2 offre une meilleure qualité vidéo et la prise en charge de la vidéo entrelacée.
- MPEG-1
MPEG-1 est une norme de codage vidéo numérique qui a été principalement développée pour les CD vidéo (VCD) et la diffusion audio numérique. Il a été créé par le Moving Picture Experts Group (MPEG), qui est un groupe de travail relevant de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et de la Commission électrotechnique internationale (CEI). La norme MPEG-1 a été officiellement adoptée en 1992. La norme MPEG-1 emploie un algorithme de compression qui utilise la transformée en cosinus discrète (DCT) pour réduire la redondance spatiale au sein des images.
- Theora
Theora est un format de compression vidéo open-source, qui fait partie des projets de médias libres et ouverts de la fondation Xiph.Org. Il a été officiellement publié en 2004. Theora est dérivé du codec VP3, développé à l’origine par On2 Technologies. Le codec Theora utilise un algorithme de compression vidéo basé sur la transformée en cosinus discrète (DCT), similaire aux méthodes utilisées dans des formats tels que MPEG et VP8. Il est utilisé pour les projets de Wikipédia principalement en raison de son accessibilité. Theora se distingue par son caractère open-source et sa capacité d’adaptation.
- H.263
H.263 est une norme de compression vidéo conçue à l’origine pour la communication à faible débit. Il a été développé par le groupe d’experts en codage vidéo de l’UIT-T (VCEG) et publié pour la première fois en 1996. L’algorithme utilisé dans la norme H.263 est basé sur les techniques de compression de la transformée en cosinus discrète (DCT). Les principales caractéristiques de H.263 sont l’amélioration de la compression, de la flexibilité et de la résistance aux erreurs.
- H.261
H.261 est l’une des premières normes de compression vidéo, spécialement conçue pour la vidéoconférence et la téléphonie vidéo sur les lignes RNIS (réseau numérique à intégration de services). Il a été développé par le groupe d’experts en codage vidéo de l’UIT-T (VCEG) et a été normalisé pour la première fois en 1990. L’algorithme utilisé dans la norme H.261 est basé sur la transformée en cosinus discrète (DCT) et la compensation de mouvement. L’un des principaux avantages de la norme H.261 est qu’elle prend en charge les résolutions CIF (Common Intermediate Format) et QCIF (Quarter CIF), ce qui permet de s’adapter aux différents niveaux de qualité vidéo et aux conditions de la bande passante du réseau.
- CCIR 601
CCIR 601, désormais connu sous le nom d’ITU-R BT.601, est une norme pour la radiodiffusion vidéo numérique, en particulier dans les environnements de studio. Il a été développé par le Comité consultatif international des radiocommunications (CCIR), qui fait maintenant partie de l’Union internationale des télécommunications (UIT). La norme a été introduite pour la première fois en 1982 et définit une résolution de 720×486 pixels pour NTSC et de 720×576 pixels pour PAL/SECAM, avec un rapport d’aspect de 4:3. Le CCIR 601 a également établi des normes pour la numérisation des signaux vidéo analogiques, spécifiant le sous-échantillonnage chromatique 4:2:2.
- VC-2 (Dirac Pro)
Le VC-2, également connu sous le nom de Dirac Pro, est un format de compression vidéo numérique développé par la BBC (British Broadcasting Corporation). Il a été officiellement publié en 2008. L’algorithme principal du VC-2/Dirac Pro est basé sur la compression par ondelettes, contrairement aux codecs basés sur la transformée en cosinus discrète (DCT), plus couramment utilisés, comme le H.264. Le VC-2 offre une flexibilité, une source ouverte et une compression de haute qualité.
- H.120
H.120 était une des premières normes de compression vidéo pour la vidéoconférence et la téléphonie. Il a été développé par l’Union internationale des télécommunications (UIT) à la fin des années 1970 et officiellement normalisé en 1984. L’algorithme utilisé dans la norme H.120 est la modulation différentielle par code d’impulsion (DPCM) pour la compression, une technique qui code la différence entre les échantillons successifs plutôt que les valeurs absolues.
Quels sont les différents types de formats de fichiers vidéo numériques ?
Les formats de fichiers vidéo numériques sont des conteneurs qui stockent des données vidéo numériques, comprenant souvent du son, des sous-titres et d’autres métadonnées. Ces formats ne se contentent pas d’encapsuler les flux vidéo et audio encodés, ils définissent également la manière dont ces données sont stockées et structurées dans le fichier.
Les formats de fichiers diffèrent des normes de codage dans la mesure où ces dernières traitent des détails techniques de la compression et du codage vidéo, tandis que les formats de fichiers s’intéressent à l’organisation et au stockage de ces données. Un format de fichier unique peut prendre en charge plusieurs normes de codage, ce qui offre une certaine souplesse en termes de compression et d’utilisation des données vidéo.
Les formats de fichiers vidéo numériques les plus courants sont les suivants :
- Vidéo Ogg (.ogg, .ogv) : Ogg Video, avec les extensions de fichier .ogg et .ogv, est un format de conteneur libre et ouvert, qui fait partie du projet multimédia Ogg, lancé par la fondation Xiph.Org en 1993. Ogg Video est principalement conçu pour les applications de diffusion en continu et est connu pour son efficacité à gérer les données vidéo et audio au sein d’un seul fichier. La vidéo Ogg est principalement associée à la norme d’encodage Theora, qui a également été développée par la Fondation Xiph.Org.
- Format de fichier QuickTime (.mov, .qt) : Le format de fichier QuickTime, avec les extensions .mov et .qt, a été développé par Apple Inc. Il a été introduit en 1991 en tant qu’élément du cadre multimédia QuickTime. Le format de fichier QuickTime est conçu pour stocker un large éventail de types de médias numériques, ce qui le rend particulièrement adapté à l’édition vidéo et à la création de contenu. L’un des codecs vidéo les plus utilisés dans QuickTime est la norme H.264 (MPEG-4 AVC), connue pour son efficacité et sa qualité de compression élevées.
- AVI (.avi) : Le format Audio Video Interleave (AVI), avec l’extension de fichier .avi, a été introduit par Microsoft en novembre 1992. AVI est un format de conteneur conçu pour contenir des données audio et vidéo dans un seul fichier, ce qui permet une lecture synchronisée de l’audio et de la vidéo. Il est destiné à un large éventail de contenus vidéo, de la vidéo de qualité standard sur PC aux films de haute qualité. L’une des caractéristiques de l’AVI est sa flexibilité en ce qui concerne les codecs vidéo et audio qu’il peut contenir. Il ne repose pas sur une norme d’encodage unique, mais peut utiliser un large éventail de codecs.
- MPEG-4 Part 14 (MP4) (.mp4, .m4p (avec DRM), .m4v) : MPEG-4 Part 14, communément appelé MP4, est un format de conteneur multimédia numérique. Il a été développé par le Moving Picture Experts Group (MPEG) et a été officiellement introduit en tant que norme en 2003. MP4 est conçu pour stocker de la vidéo, de l’audio et d’autres données telles que des sous-titres et des images fixes. Il est particulièrement bien adapté à la diffusion en continu sur l’internet en raison de sa grande efficacité de compression et de sa compatibilité avec divers appareils et plateformes. Le format utilise généralement la norme de codage MPEG-4 pour la vidéo et le codage audio avancé (AAC) pour l’audio.
- Matroska (.mkv) : Matroska, communément connu sous l’extension de fichier .mkv, est un format de conteneur multimédia flexible et ouvert. Il a été publié pour la première fois en 2002 et a été développé par un groupe de développeurs de logiciels dirigé par Steve Lhomme. Matroska est conçu pour contenir un nombre illimité de pistes vidéo, audio, d’images ou de sous-titres dans un seul fichier, ce qui le rend idéal pour le stockage de films, d’émissions de télévision et d’autres contenus multimédias. Les codecs vidéo couramment utilisés dans les fichiers MKV sont H.264, H.265 et VP9, tandis que les codecs audio tels que AAC, DTS et Dolby Digital sont également souvent utilisés.
- Vidéo Flash (FLV) (.flv .f4v .f4p .f4a .f4b) : Flash Video, communément connu sous l’extension de fichier .flv, est un format de fichier conteneur utilisé pour diffuser du contenu vidéo numérique sur Internet à l’aide d’Adobe Flash Player. FLV a été introduit par Macromedia, qui a ensuite été racheté par Adobe Systems, en 2002. Les normes d’encodage typiques utilisées dans les fichiers FLV comprennent Sorenson Spark (H.263) pour les premières versions, et plus tard, VP6, et les codecs vidéo H.264.
- Flux de transport MPEG (.MTS, .M2TS, .TS) : Le flux de transport MPEG a été développé par le Moving Picture Experts Group (MPEG) et a été publié pour la première fois en 1995. Le flux de transport MPEG est conçu pour les applications de radiodiffusion, en particulier pour la transmission de données vidéo et audio où la robustesse et la correction d’erreurs sont essentielles, comme dans la radiodiffusion télévisuelle terrestre, par câble et par satellite. Le format est également utilisé pour stocker des vidéos haute définition sur des disques Blu-ray et AVCHD. Le flux de transport MPEG prend en charge diverses normes d’encodage, notamment les codecs vidéo MPEG-2 et H.264.
- WebM (.webm) : WebM est un format de fichier multimédia ouvert et libre de droits, conçu pour le web. Elle a été annoncée pour la première fois par Google en 2010. WebM est spécifiquement conçu pour être utilisé dans les navigateurs web dans le cadre de la norme vidéo HTML5. Son objectif principal est de fournir un flux vidéo de haute qualité sur l’internet. Le codec vidéo utilisé dans WebM est VP8 ou VP9.
- GIF (.gif) : Le format GIF (Graphics Interchange Format) a été inventé en 1987 par une équipe du fournisseur américain de services en ligne CompuServe, dirigée par l’informaticien Steve Wilhite. Le format GIF est principalement destiné aux animations simples et aux clips vidéo de faible résolution sur le web. La norme d’encodage utilisée dans le GIF est la compression LZW (Lempel-Ziv-Welch), une technique de compression de données sans perte qui réduit la taille du fichier sans dégrader la qualité visuelle de l’image.
- Material Exchange Format (MXF) (.mxf) : Le Material Exchange Format (MXF) est un format de conteneur développé par la Society of Motion Picture and Television Engineers (SMPTE) et a été publié pour la première fois en tant que norme en 2004. Le MXF est destiné à être utilisé dans les secteurs de la production, de l’édition et de la diffusion de vidéos numériques professionnelles. Le MXF est un format flexible qui prend en charge toute une série de normes d’encodage.
- Windows Media Video (.wmv) : Windows Media Video (WMV) est une série de codecs vidéo et de formats de codage vidéo correspondants développés par Microsoft et introduits en 1999 dans le cadre de Windows Media. Le WMV est principalement destiné aux applications de diffusion en continu sur le système d’exploitation Windows. La norme d’encodage utilisée dans le WMV est basée sur le Microsoft Advanced Systems Format (ASF).
- MPEG-2 – Vidéo (.mpg, .mpeg, .m2v) : MPEG-2 est une norme pour le codage générique des images animées et des informations audio associées. Il a été développé par le Moving Picture Experts Group (MPEG) et a été officiellement normalisé en 1995. Le MPEG-2 est principalement conçu pour encoder les signaux de télévision numérique et les DVD. La norme de codage utilisée dans la vidéo MPEG-2 est basée sur des techniques de compression avec perte qui comprennent la compression inter-trame pour réduire la redondance temporelle et la compression intra-trame pour réduire la redondance spatiale.
- MPEG-1 (.mpg, .mp2, .mpeg, .mpe, .mpv) : MPEG-1 est une norme de compression avec perte de données vidéo et audio, développée par le Moving Picture Experts Group (MPEG) et établie en tant que norme en 1992. Le MPEG-1 était principalement destiné à la lecture vidéo à une résolution similaire à celle du VHS, et il a été largement utilisé pour les CD vidéo (VCD). La compression vidéo du MPEG-1 est basée sur des techniques avec perte, utilisant notamment la transformée en cosinus discrète (DCT) pour réduire la redondance spatiale et la compensation de mouvement pour minimiser la redondance temporelle.
- F4V (.flv) : Le format de fichier F4V est une variante du format original Flash Video (FLV), introduit par Adobe Systems. F4V a été développé dans le cadre de la technologie Adobe Flash et a été introduit pour la première fois vers 2007 avec la publication d’Adobe Flash Player 9 Update 3. F4V est destiné à la diffusion en continu de contenus vidéo sur l’internet, principalement dans le cadre d’Adobe Flash Player. La norme d’encodage utilisée dans les fichiers F4V est basée sur le codec vidéo H.264.
- Vob (.vob) : Le format de fichier VOB (Video Object) est un format de conteneur utilisé dans les supports DVD-Vidéo. Le VOB a été introduit en 1996, en même temps que la norme DVD. Les fichiers VOB sont destinés à stocker les contenus vidéo, audio, sous-titres, menus et navigation des DVD. Les fichiers VOB utilisent généralement la norme d’encodage vidéo MPEG-2, qui était la norme industrielle pour la compression vidéo des DVD.
- M4V (.m4v) : Le format de fichier M4V est un format de conteneur vidéo développé par Apple Inc. en 2003. Le format M4V est principalement destiné au contenu vidéo distribué par l’iTunes Store d’Apple. Il est utilisé pour stocker des émissions de télévision, des films et des vidéos musicales qui peuvent être téléchargés à partir d’iTunes et lus sur des appareils Apple tels que les iPhones, les iPads et les iPods. La norme de codage utilisée dans les fichiers M4V est H.264 pour la vidéo et AAC pour l’audio.
- 3GPP2 (.3g2) : Le format de fichier 3GPP2, avec l’extension .3g2, est un format de conteneur multimédia développé par le 3rd Generation Partnership Project 2 (3GPP2) en janvier 2004. Le format 3GPP2 est spécialement conçu pour les téléphones mobiles de troisième génération. Il s’agit d’une version simplifiée du format de conteneur MPEG-4 Part 14 (MP4), conçue pour les environnements mobiles dont la bande passante et la capacité de stockage sont limitées. Pour le codage vidéo, le format .3g2 utilise généralement les normes H.263 ou MPEG-4 Part 2.
- Advanced Systems Format (ASF) (.asf) : Advanced Systems Format (ASF) est un format de conteneur audio/vidéo numérique développé par Microsoft en 1996. Il est particulièrement bien adapté aux applications de diffusion en continu sur des réseaux tels que l’internet. Les fichiers ASF sont généralement associés aux codecs Windows Media Audio (WMA) et Windows Media Video (WMV).
- RealMedia (RM) (.rm) : RealMedia (RM) est un format de conteneur multimédia développé par RealNetworks. Il a été introduit pour la première fois en 1997 dans le cadre de la suite multimédia RealSystem. Le format RM est principalement destiné à la diffusion en continu de contenus multimédias sur le web. Il a été développé pour faciliter la diffusion et la lecture de médias numériques sur des connexions internet à faible bande passante, qui étaient courantes à la fin des années 1990 et au début des années 2000. La norme d’encodage utilisée dans le format RM est RealVideo, qui est le codec vidéo propriétaire de RealNetworks.
- RealMedia Variable Bitrate (RMVB) (.rmvb) : RealMedia Variable Bitrate (RMVB) est une extension du format de conteneur multimédia RealMedia développé par RealNetworks en 2003. RMVB est spécialement conçu pour stocker du contenu multimédia, en particulier de la vidéo, avec un débit variable, ce qui permet une utilisation plus efficace de la bande passante et de l’espace de stockage. La norme d’encodage utilisée dans RMVB est une variante du codec RealVideo.
- VivoActive (VIV) (.viv) : VivoActive, utilisant l’extension de fichier .viv, est un format vidéo développé par Vivo Software en 1995. VivoActive a été spécialement conçu pour la diffusion de contenu vidéo sur Internet. La norme d’encodage utilisée dans les fichiers VivoActive était les codecs vidéo et audio propriétaires de Vivo.
- Format vidéo brut (.yuv) : Le format vidéo brut, généralement représenté par l’extension de fichier .yuv, n’est pas associé à une date d’invention ou à un inventeur spécifique, car il s’agit plutôt d’un format général représentant des données vidéo brutes. Il est couramment utilisé dans les processus d’édition et de post-production vidéo, ainsi que dans la recherche et le développement dans le domaine de la compression et du traitement vidéo. Contrairement aux formats vidéo typiques qui utilisent des algorithmes de compression, les fichiers YUV stockent des données vidéo brutes, non compressées.
- Alternative vidéo au GIF (.gifv) : L’extension .gifv n’est pas un format de fichier traditionnel, mais plutôt une convention de dénomination introduite par le site web d’hébergement d’images Imgur en 2014. L’extension .gifv désigne généralement un fichier vidéo qui a été converti à partir d’un GIF dans un format vidéo plus efficace, comme MP4 ou WebM. Les normes d’encodage utilisées dans les fichiers .gifv dépendent du format vidéo sous-jacent. Par exemple, si un fichier .gifv est essentiellement un MP4, il peut utiliser le codec vidéo H.264, tandis qu’un fichier .gifv basé sur WebM utilisera le codec VP8 ou VP9.
- Format vidéo AMV (.amv) : Le format vidéo AMV, désigné par l’extension de fichier .amv, a été développé en 2003. Le format AMV est destiné à la lecture de vidéos en basse résolution sur des lecteurs multimédias portables, tels que les lecteurs MP4 et les lecteurs MP3 S1 avec lecture vidéo. La norme d’encodage utilisée dans le format AMV est une version modifiée du format vidéo AVI
- Dirac (.drc) : Dirac est un format de compression vidéo et un codec développé par la BBC (British Broadcasting Corporation) et publié pour la première fois en 2004. Dirac est destiné à un large éventail d’applications, de la diffusion en continu sur le web à la télédiffusion haute définition. La norme d’encodage utilisée dans Dirac est basée sur la technologie de compression par ondelettes
- Graphique de réseau à images multiples (.mng) : Le MNG a été créé par les membres du groupe de développement PNG. Le développement de la MNG a commencé en 1996 et sa spécification a été finalisée en 2001. MNG est destiné à être utilisé avec des graphiques animés complexes et est considéré comme une alternative plus puissante au format GIF, en particulier pour les animations qui nécessitent une qualité supérieure, de la transparence ou plus de couleurs que ce que les GIF peuvent fournir. La norme d’encodage utilisée dans les fichiers MNG est étroitement liée à celle de PNG et utilise des techniques de compression de données sans perte.
- Nullsoft Streaming Video (NSV) (.nsv) : Nullsoft Streaming Video (NSV) est un format de conteneur multimédia développé par Nullsoft en 2003. Le NSV a été conçu principalement pour la diffusion de vidéos en continu sur l’internet. Pour la vidéo, NSV utilise généralement les codecs vidéo VP3 ou VP6, et pour l’audio, il utilise souvent MP3 ou AAC.
- ROQ (.roq) : ROQ est un format de fichier vidéo développé par Graeme Devine, programmeur chez Id Software, pour le jeu The 11th Hour en 1995. ROQ a été conçu principalement pour les scènes et les animations de jeux vidéo. La norme d’encodage utilisée dans les fichiers ROQ est un codec vidéo propriétaire développé par Id Software.
- SVI (.svi) : avec l’extension .svi, est un format de fichier vidéo développé par Samsung Electronics en 2005. Le format SVI est principalement destiné à la lecture vidéo sur les appareils Samsung. La norme d’encodage utilisée dans les fichiers SVI est généralement une variante des codecs vidéo MPEG-4 ou H.264, avec AAC pour l’audio.
Qu’est-ce qu’un codec vidéo ?
Un codec vidéo est un logiciel, un micrologiciel ou une implémentation matérielle qui peut encoder ou décoder des données dans un format de codage vidéo spécifique vers ou à partir d’une vidéo non compressée. Il se distingue du format de codage vidéo proprement dit, qui est une spécification décrivant la manière dont les données vidéo doivent être compressées et structurées.
Un format de codage vidéo s’apparente à un ensemble de spécifications, tandis qu’un codec est un outil ou un ensemble d’outils utilisés pour exécuter les spécifications. Par exemple, H.264 est un format de codage vidéo (la spécification), et OpenH264 est un codec (une implémentation spécifique) qui code et décode la vidéo selon le format H.264.
Cela signifie que pour un format de codage vidéo donné, tel que H.264, il peut y avoir plusieurs codecs disponibles qui mettent en œuvre les spécifications définies par ce format, chacun pouvant offrir des fonctionnalités ou des optimisations différentes.
Que signifie le numérique dans le cinéma ?
Dans le contexte des films, le terme « numérique » fait référence à la méthode de capture, de traitement, de stockage et de distribution du contenu des films à l’aide de la technologie numérique, par opposition aux méthodes analogiques traditionnelles telles que la pellicule 35 mm.
Les caméras numériques sont utilisées pour capturer des images animées sous forme de vidéo numérique, plutôt que de les enregistrer sur pellicule. La réalisation de films numériques permet une lecture et un montage immédiats, des options de tournage plus souples et peut souvent être plus rentable que le tournage sur pellicule.
En outre, le montage, l’étalonnage, l’ajout d’effets visuels et la conception sonore des films numériques sont réalisés à l’aide de logiciels informatiques. Cela permet un processus de post-production plus efficace et plus polyvalent que les méthodes de montage analogiques.
Les films peuvent également être distribués sous forme numérique via l’internet, sur des supports physiques tels que les disques Blu-ray, ou par le biais de copies numériques. Dans les cinémas, la projection numérique a largement remplacé les projecteurs de films traditionnels. La distribution et la projection numériques permettent d’obtenir une qualité d’image plus constante et facilitent la manipulation et le transport.
Les films numériques sont stockés dans différents formats de fichiers numériques et peuvent être archivés sur des serveurs, des disques durs ou des systèmes de stockage en nuage, offrant ainsi des solutions de stockage plus efficaces et plus durables que les bobines de film.
Différences entre la vidéo numérique et la vidéo analogique
Vidéo analogique | Vidéo numérique | |
Type de signal | Signaux électroniques continus. | Données numériques, généralement sous forme de code binaire (0 et 1). |
Qualité et dégradation | Susceptible de voir sa qualité se dégrader au fil du temps et des copies. | Maintient une qualité constante dans le temps, moins sujette à la dégradation. |
Édition et stockage | Montage linéaire ; manipulation physique des bandes. Stockage plus volumineux (bandes, bobines). | Montage non linéaire à l’aide d’un logiciel ; plus flexible. Supports de stockage numérique compacts (disques durs, disques SSD). |
Similitudes entre la vidéo numérique et la vidéo analogique
Malgré leurs différences, les systèmes vidéo numériques et analogiques visent fondamentalement à capturer et à reproduire des images en mouvement pour la visualisation. Si les méthodes de capture, de stockage et de traitement des images diffèrent, les deux types de vidéo peuvent utiliser des méthodes d’encodage similaires pour représenter le contenu visuel. Par exemple, les deux peuvent utiliser des systèmes de codage des couleurs (comme YUV ou RGB) pour représenter les informations sur les couleurs dans la vidéo.
Différences entre les signaux vidéo numériques et les signaux vidéo analogiques
Signaux vidéo analogiques | Signaux vidéo numériques | |
Nature des signaux | Les formes d’onde continues varient dans le temps. | Données binaires discrètes (0 et 1). |
Qualité et dégradation | Sujet au bruit et à la dégradation sur la distance et avec les copies. | Résistant à la dégradation, il conserve une qualité constante sur la distance et les copies. |
Stockage et transmission | Stocké et transmis sous forme d’onde originale, souvent sur des bandes magnétiques ou par ondes radio. | Facilement compressé et crypté pour le stockage et la transmission ; utilise des supports numériques tels que les fibres optiques, les appareils numériques ou la diffusion en continu sur l’internet. |
Similitudes entre les signaux vidéo numériques et analogiques
Les signaux vidéo numériques et analogiques ont fondamentalement le même objectif : capturer, stocker et transmettre des informations visuelles. Quel que soit leur format, ils représentent tous deux le même contenu sous-jacent (la vidéo), mais le font de manière différente en fonction de leurs technologies respectives. Le codage des informations relatives à la couleur et à la luminosité peut être similaire dans les deux types, mais la manière dont ces informations sont transmises (de manière continue en analogique, de manière discrète en numérique) diffère considérablement.
Différences entre le support vidéo numérique et le support vidéo analogique
Support vidéo analogique | Support vidéo numérique | |
Format de stockage | Signaux continus sur des supports tels que des bandes magnétiques ou des bobines de film. | Les données numériques sont stockées sur des supports tels que les disques durs, les DVD, les lecteurs à semi-conducteurs ou le stockage en nuage. |
Qualité et dégradation | Susceptible de se dégrader avec le temps ; la qualité diminue avec l’âge et l’utilisation. | Résolution et qualité supérieures ; constantes dans le temps, pas de dégradation avec l’âge ou la copie. |
Édition et accessibilité | Montage linéaire avec manipulation physique ; plus difficile à copier et à distribuer. | Montage logiciel non linéaire ; duplication et distribution aisées sans perte de qualité. |
Distribution | Nécessite une distribution physique, ce qui est plus lourd et plus coûteux. | Facile à distribuer par voie électronique ; efficace et rentable. |
Correction des erreurs | Capacités de correction d’erreur limitées ; sujettes au bruit et à la dégradation du signal. | Incorpore des algorithmes de correction d’erreurs, garantissant une plus grande fidélité et une moindre susceptibilité aux erreurs. |
Similitude entre les supports vidéo numériques et analogiques
Malgré ces différences, les supports vidéo numériques et analogiques servent tous deux l’objectif fondamental de stockage et de transmission de contenu vidéo. Ce sont des outils utilisés pour capturer, préserver et afficher des histoires et des informations visuelles, bien qu’ils utilisent des moyens technologiques différents.
Différences entre le montage vidéo numérique et le montage vidéo analogique
Différences entre le montage vidéo numérique et le montage vidéo analogique
Montage vidéo analogique | Montage vidéo numérique | |
Processus d’édition | Il s’agit de couper et de raccorder physiquement des bandes ; processus de montage linéaire. | Montage non linéaire à l’aide d’un logiciel permettant un accès aléatoire à n’importe quelle partie de la séquence. |
Outils et équipements | Nécessite des équipements physiques tels que des magnétophones et des contrôleurs de montage. | Utilise des logiciels et du matériel informatique ; l’édition se fait sur une interface numérique. |
Flexibilité | Flexibilité limitée ; les montages sont permanents et les changements nécessitent souvent un réenregistrement. | Très flexible, les montages peuvent être annulés ou modifiés facilement sans affecter le métrage original. |
Effets et manipulation | Limité aux coupures, aux fondus et aux effets simples ; les effets complexes sont difficiles ou impossibles. | Large éventail d’effets et de manipulations numériques disponibles ; intégration plus facile des effets visuels et des graphiques. |
Préservation de la qualité | Chaque édition peut dégrader la qualité ; chaque copie entraîne une perte générationnelle. | Pas de perte de qualité d’une génération à l’autre ; les copies numériques sont identiques à l’original. |
Similitudes entre le montage vidéo numérique et le montage vidéo analogique
Malgré ces différences, le montage vidéo numérique et le montage vidéo analogique présentent une similitude fondamentale : il s’agit dans les deux cas de processus créatifs axés sur l’assemblage et la manipulation de séquences vidéo afin de raconter une histoire ou de transmettre un message. Quel que soit le support, le montage vidéo nécessite un mélange de compétences techniques et de vision artistique pour sélectionner, séquencer et améliorer les séquences d’une manière qui réponde à l’intention créative du projet. Cet aspect fondamental de la narration par la vidéo reste constant, qu’elle soit réalisée par la jonction physique de bandes analogiques ou par la manipulation logicielle de fichiers numériques.