La vidĂ©o analogique est le premier type de vidĂ©o inventĂ©, qui implique la transmission et le traitement d’images en mouvement sous forme de signaux Ă©lectroniques. Les images et le son des vidĂ©os analogiques sont reprĂ©sentĂ©s par des formes d’onde analogiques.
Les signaux vidéo analogiques varient en fréquences et en amplitudes en fonction des différences de son, de couleur et de luminosité du contenu vidéo.
La vidéo analogique a été inventée en 1925 par John Logie Baird, qui a créé le premier système de télévision mécanique et a présenté le premier système de télévision fonctionnel aux membres de la Royal Institution en 1926. Philo Taylor Farnsworth a ensuite transmis la première image télévisée électronique, une amélioration du système mécanique de Baird, à San Francisco en 1927.
En 1928, John Logie Baird fait pour la première fois la dĂ©monstration d’une vidĂ©o analogique en couleur. Cependant, la diffusion de la tĂ©lĂ©vision en couleur a commencĂ© le 25 juin 1951, lorsque la première Ă©mission en couleur a Ă©tĂ© diffusĂ©e aux États-Unis.
Le magnĂ©toscope est un appareil qui enregistre et lit les programmes de tĂ©lĂ©vision et les vidĂ©os. Le premier magnĂ©toscope a Ă©tĂ© inventĂ© en 1972 et s’appelait Phillips N1500. La sortie ultĂ©rieure du Betamax de Sony et du VHS de JVC en 1975 et 1976 a popularisĂ© cet appareil rĂ©volutionnaire.
Les trois principales normes de la télévision analogique sont les suivantes
- Le NTSC (National Television Standards Committee) a Ă©tĂ© la première norme de tĂ©lĂ©vision dĂ©veloppĂ©e pour les États-Unis et a Ă©tĂ© ensuite adoptĂ©e par le Canada, les pays d’AmĂ©rique centrale, d’AmĂ©rique du Nord et d’AmĂ©rique du Sud. La norme amĂ©ricaine pour la tĂ©lĂ©vision analogique a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e en 1941.
- PAL (Phase Alternating Line) est un système de codage des couleurs pour la tĂ©lĂ©vision analogique. Les vidĂ©os au standard PAL comprennent 625 lignes entrelacĂ©es affichĂ©es Ă 25 images par seconde. La norme PAL Ă©tait couramment utilisĂ©e en Europe et dans certaines rĂ©gions d’Afrique et d’Asie.
- SECAM (SĂ©quentiel de couleur Ă mĂ©moire) signifie Sequential Color and Memory (couleur sĂ©quentielle et mĂ©moire) . Le SECAM, comme le PAL, comprend 625 lignes entrelacĂ©es affichĂ©es Ă 25 images par seconde. Cependant, en raison de diffĂ©rences dans le traitement de l’information sur les couleurs, le SECAM est incompatible avec la norme allemande PAL. Le SECAM Ă©tait surtout utilisĂ© en France, en Russie et dans d’autres parties de l’Europe et de l’Afrique.
Les principaux formats de transmission de la vidĂ©o analogique comprenaient la radiodiffusion terrestre, la tĂ©lĂ©vision par câble et la tĂ©lĂ©vision par satellite. La radiodiffusion terrestre Ă©tait la mĂ©thode traditionnelle de transmission par ondes radio, tandis que la tĂ©lĂ©vision par câble et par satellite offrait d’autres moyens de diffuser des contenus, souvent avec une qualitĂ© et un choix amĂ©liorĂ©s.
Les formats d’enregistrement vidĂ©o analogiques les plus connus Ă©taient le VHS et le Betamax pour un usage domestique et l’U-matic et le V2000 pour des besoins professionnels ou de qualitĂ© supĂ©rieure. Le VHS, en particulier, est devenu le format vidĂ©o domestique dominant en raison de sa durĂ©e d’enregistrement plus longue et de sa plus grande disponibilitĂ©.
Qu’est-ce que la vidĂ©o analogique ?
La vidĂ©o analogique est une mĂ©thode de capture et de transmission d’images animĂ©es Ă l’aide de signaux Ă©lectroniques continus. Contrairement Ă la vidĂ©o numĂ©rique, qui utilise un code binaire (uns et zĂ©ros), la vidĂ©o analogique reprĂ©sente les informations visuelles et auditives sous forme d’ondes analogiques.
Ces formes d’onde varient en amplitude et en frĂ©quence pour correspondre Ă la lumière, Ă la couleur et au son du contenu vidĂ©o.
Les images de la vidĂ©o analogique sont capturĂ©es par une camĂ©ra vidĂ©o et converties en signaux Ă©lectriques. Les aspects de luminance (luminositĂ©) et de chrominance (couleur) de l’image sont reprĂ©sentĂ©s par des variations de l’amplitude (hauteur) et de la frĂ©quence (taux de variation) du signal.
Ce signal analogique est ensuite transmis, souvent par ondes radio dans le cas de la tĂ©lĂ©vision, ou enregistrĂ© sur un support physique tel qu’une bande magnĂ©tique dans le cas des magnĂ©toscopes.
Les ondes sonores sont également converties en signaux analogiques correspondants et combinées à des signaux vidéo pour une lecture synchronisée.
Historiquement, la vidĂ©o analogique Ă©tait utilisĂ©e pour la tĂ©lĂ©diffusion et les systèmes vidĂ©o domestiques. Après la dĂ©monstration de John Logie Baird en 1926, la vidĂ©o analogique est devenue le moyen de diffusion standard et l’est restĂ©e jusqu’Ă l’invention de la vidĂ©o numĂ©rique des dĂ©cennies plus tard.
La vidĂ©o analogique Ă©tait Ă©galement utilisĂ©e dans les systèmes de divertissement Ă domicile. L’invention du magnĂ©toscope a permis aux consommateurs d’enregistrer des Ă©missions de tĂ©lĂ©vision et de lire des vidĂ©os prĂ©enregistrĂ©es chez eux grâce Ă des cassettes VHS.
Depuis l’invention de la vidĂ©o numĂ©rique, qui offre une meilleure qualitĂ©, un stockage plus efficace et une plus grande facilitĂ© de montage, la vidĂ©o analogique a vu son utilisation et ses applications dĂ©cliner au fil des ans.
Cependant, la vidĂ©o analogique est encore utilisĂ©e dans certains systèmes Ă l’heure actuelle. Les systèmes de surveillance utilisent encore la vidĂ©o analogique pour sa fiabilitĂ© et sa simplicitĂ©. La vidĂ©o analogique est Ă©galement rĂ©pandue parmi les passionnĂ©s et les collectionneurs qui apprĂ©cient l’esthĂ©tique vintage.
Comment fonctionnent les signaux vidéo analogiques ?
Les signaux vidĂ©o analogiques transmettent l’information visuelle sous forme de signaux Ă©lectroniques continus. Ces signaux sont constituĂ©s de trois composantes principales : la chrominance, la luminance et la synchronisation (sync).
- La chrominance reprĂ©sente les informations sur les couleurs dans la vidĂ©o. Les signaux de chrominance transmettent la teinte et la saturation des couleurs de l’image. Ils sont responsables de l’aspect chromatique de la vidĂ©o mais ne contiennent pas d’informations sur la luminositĂ©.
- Les signaux de luminance contiennent des informations sur la luminositĂ© ou l’intensitĂ© lumineuse de l’image. Il dĂ©finit la partie en noir et blanc de la vidĂ©o, ou l’image en niveaux de gris, sur laquelle la couleur est ajoutĂ©e.
- Les signaux de synchronisation garantissent que l’image transmise est correctement alignĂ©e et affichĂ©e sur le tĂ©lĂ©viseur ou le moniteur de rĂ©ception. Ils rĂ©gulent la synchronisation des changements de ligne et de trame, assurant ainsi la stabilitĂ© et la cohĂ©rence de l’image affichĂ©e.
Les signaux analogiques peuvent ĂŞtre reprĂ©sentĂ©s de deux manières principales : l’amplitude et la frĂ©quence.
- L’amplitude est la hauteur de l’onde et, en vidĂ©o analogique, elle peut reprĂ©senter la luminositĂ© de l’image. Une amplitude plus Ă©levĂ©e correspond Ă des parties plus lumineuses de l’image.
- La frĂ©quence (ou la vitesse Ă laquelle l’onde change) reprĂ©sente les diffĂ©rentes couleurs ou teintes de la vidĂ©o. Des frĂ©quences diffĂ©rentes correspondent Ă des couleurs diffĂ©rentes.
Les composantes de donnĂ©es des signaux vidĂ©o analogiques peuvent Ă©galement ĂŞtre reprĂ©sentĂ©es sous forme d’ondes. La luminance est reprĂ©sentĂ©e dans la forme d’onde par l’amplitude du signal. Les variations d’amplitude correspondent Ă des changements de luminositĂ© dans l’image. Une amplitude plus Ă©levĂ©e indique une partie plus lumineuse de l’image, tandis qu’une amplitude plus faible indique des zones plus sombres.
La chrominance dans la forme d’onde est gĂ©nĂ©ralement codĂ©e comme une onde sous-porteuse dans le signal vidĂ©o principal. La frĂ©quence et la phase de cette onde sous-porteuse correspondent Ă la teinte et Ă la saturation des couleurs.
Les signaux de synchronisation sont incorporĂ©s dans le signal vidĂ©o sous forme de motifs spĂ©cifiques distincts des informations de l’image. Ces motifs sont reconnus par le dispositif d’affichage, qui aligne l’image en consĂ©quence. Par exemple, une impulsion de synchronisation verticale indique le dĂ©but d’une nouvelle trame, tandis que les impulsions de synchronisation horizontale indiquent le dĂ©but de nouvelles lignes Ă l’intĂ©rieur d’une trame.
La combinaison de ces Ă©lĂ©ments dans un signal vidĂ©o analogique permet la transmission et l’affichage d’images vidĂ©o complètes, colorĂ©es et synchronisĂ©es sur un dispositif d’affichage. La capacitĂ© de la technologie vidĂ©o analogique Ă transmettre des informations visuelles riches par le biais de variations d’ondes tĂ©moigne de l’ingĂ©niositĂ© des premiers ingĂ©nieurs de la tĂ©lĂ©vision et de la vidĂ©o.
Qu’est-ce que la chrominance en vidĂ©o analogique ?
La chrominance est une composante d’un signal vidĂ©o analogique qui reprĂ©sente les informations de couleur de l’image. Il est essentiel de distinguer les diffĂ©rentes couleurs dans le contenu vidĂ©o. La chrominance est responsable de la teinte (type de couleur) et de la saturation (intensitĂ© de la couleur) de l’image.
L’inclusion de la chrominance dans les signaux vidĂ©o analogiques est essentielle pour les systèmes de tĂ©lĂ©vision et de vidĂ©o en couleur. Sans chrominance, la vidĂ©o n’afficherait que des nuances de gris, c’est-Ă -dire une image en noir et blanc.
La chrominance ajoute de la profondeur et de la richesse aux couleurs de la vidĂ©o, ce qui la rend plus rĂ©aliste et plus attrayante pour le spectateur. Elle joue un rĂ´le essentiel dans la narration visuelle, en transmettant l’ambiance, l’atmosphère et les dĂ©tails qui ne peuvent ĂŞtre perçus que par la couleur.
Dans un signal vidĂ©o analogique, la chrominance est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©e par une onde de sous-porteuse modulĂ©e sur le signal vidĂ©o principal. Cette sous-porteuse transporte l’information sur la couleur sĂ©parĂ©ment de l’information sur la luminance.
Il existe différentes méthodes pour coder la chrominance dans les signaux vidéo, les systèmes PAL (Phase Alternating Line) et NTSC (National Television System Committee) étant les plus utilisés historiquement.
Dans le système NTSC, la chrominance est codĂ©e Ă l’aide d’une technique appelĂ©e modulation d’amplitude en quadrature (QAM) sur une sous-porteuse Ă une frĂ©quence spĂ©cifique (environ 3,58 MHz dans le système NTSC) au-dessus de la porteuse vidĂ©o.
Dans le système PAL, des principes similaires s’appliquent, mais la sous-porteuse couleur est situĂ©e Ă 4,43 MHz au-dessus de la porteuse vidĂ©o.
La norme SECAM utilise deux fréquences différentes (4,250 MHz et 4,40625 MHz au-dessus de la porteuse vidéo) pour représenter la chrominance.
Qu’est-ce que la luminance en vidĂ©o analogique ?
En vidĂ©o analogique, la luminance fait rĂ©fĂ©rence Ă la luminositĂ© ou Ă l’intensitĂ© lumineuse du signal vidĂ©o. Il s’agit essentiellement d’une reprĂ©sentation en niveaux de gris de l’image, dĂ©taillant les diffĂ©rentes nuances de gris du noir au blanc. La luminance est responsable de la transmission des dĂ©tails et du contraste du contenu visuel.
C’est la base sur laquelle la couleur (chrominance) est ajoutĂ©e. La luminance fournit les dĂ©tails essentiels de l’image, tels que la texture, la profondeur, les ombres et les hautes lumières. Il joue un rĂ´le essentiel dans la dĂ©finition de la clartĂ© et de la nettetĂ© de la vidĂ©o. Ă€ l’Ă©poque de la tĂ©lĂ©vision en noir et blanc, la luminance Ă©tait la seule composante du signal vidĂ©o.
La luminance est Ă©galement importante du point de vue de la compatibilitĂ©. Lorsque la radiodiffusion en couleur a Ă©tĂ© introduite, les signaux couleur devaient rester compatibles avec les tĂ©lĂ©viseurs noir et blanc existants. La luminance a permis cette rĂ©trocompatibilitĂ©, car les tĂ©lĂ©viseurs noir et blanc pouvaient afficher la partie luminance du signal, en ignorant l’information couleur.
Dans la forme d’onde d’un signal vidĂ©o analogique, la luminance est reprĂ©sentĂ©e par l’amplitude (hauteur) du signal. Les variations d’amplitude correspondent aux diffĂ©rentes nuances de gris de l’image. Une amplitude plus Ă©levĂ©e indique des parties plus lumineuses de l’image, tandis qu’une amplitude plus faible correspond Ă des zones plus sombres.
Qu’est-ce que la synchronisation en vidĂ©o analogique ?
La synchronisation, communĂ©ment appelĂ©e « synchro » dans le contexte de la vidĂ©o analogique, est un Ă©lĂ©ment crucial du signal vidĂ©o qui garantit la synchronisation et l’alignement corrects des images affichĂ©es.
Il s’agit d’envoyer des signaux spĂ©cifiques qui coordonnent la synchronisation du processus de balayage dans les Ă©crans vidĂ©o, tels que les tĂ©lĂ©viseurs ou les moniteurs Ă tube cathodique (CRT).
Les signaux de synchronisation sont gĂ©nĂ©ralement de plus faible amplitude que les informations sur l’image et sont placĂ©s dans les « intervalles de suppression » oĂą aucune information sur l’image n’est transmise. Ce placement les empĂŞche d’ĂŞtre visibles Ă l’Ă©cran tout en fournissant les informations temporelles nĂ©cessaires au dispositif d’affichage.
La synchronisation prĂ©cise et le modèle de ces signaux de synchronisation sont essentiels pour maintenir le rapport d’aspect, l’orientation et la stabilitĂ© globale de l’image vidĂ©o.
La synchronisation est essentielle pour la stabilitĂ© et la cohĂ©rence de l’image vidĂ©o. Sans signaux de synchronisation appropriĂ©s, l’image pourrait ĂŞtre mal alignĂ©e, ce qui entraĂ®nerait des problèmes tels que le roulis, la dĂ©chirure ou le dĂ©placement horizontal.
Essentiellement, les signaux de synchronisation garantissent que le faisceau d’Ă©lectrons d’un Ă©cran CRT, ou l’Ă©quivalent dans d’autres types d’Ă©crans, se trouve dans la bonne position au dĂ©but de chaque nouvelle ligne et de chaque nouvelle image de la vidĂ©o. Cette coordination prĂ©cise est essentielle pour fournir une image claire, stable et visible.
Dans un signal vidĂ©o analogique, la synchronisation est reprĂ©sentĂ©e par des motifs ou des impulsions spĂ©cifiques qui sont distincts de l’image (luminance) et de la couleur (chrominance). Ces impulsions de synchronisation se produisent Ă intervalles rĂ©guliers pour marquer le dĂ©but et la fin de chaque ligne vidĂ©o (synchronisation horizontale) et de chaque image vidĂ©o (synchronisation verticale).
- Synchronisation horizontale : Elle est reprĂ©sentĂ©e par une courte impulsion qui se produit Ă la fin de chaque ligne de la vidĂ©o. Il signale Ă l’Ă©cran de dĂ©placer le faisceau d’Ă©lectrons vers la gauche de l’Ă©cran pour commencer une nouvelle ligne.
- Synchronisation verticale : Cette impulsion se produit Ă la fin de chaque image de la vidĂ©o. Il s’agit d’une impulsion plus longue que la synchronisation horizontale, qui indique que l’Ă©cran doit recommencer Ă balayer Ă partir du haut de l’Ă©cran, en commençant une nouvelle image.
Qu’est-ce qu’une forme d’onde vidĂ©o analogique ?
Une forme d’onde est une reprĂ©sentation visuelle du signal vidĂ©o qui varie dans le temps. Il montre comment l’amplitude (hauteur) et la frĂ©quence (taux de variation) du signal fluctuent pour coder l’information vidĂ©o. La forme d’onde est essentiellement un graphique qui reprĂ©sente l’intensitĂ© ou la tension du signal en fonction du temps.
Les trois principales caractĂ©ristiques d’une forme d’onde sont l’amplitude, la frĂ©quence et la phase.
- Amplitude : Il s’agit de la hauteur de l’onde qui reprĂ©sente la force ou l’intensitĂ© du signal Ă un moment donnĂ©. Dans la vidĂ©o analogique, les variations d’amplitude sont utilisĂ©es pour transmettre des informations sur la luminance ou la luminositĂ©.
- FrĂ©quence : La frĂ©quence d’une forme d’onde fait rĂ©fĂ©rence Ă la vitesse Ă laquelle l’onde se rĂ©pète sur une pĂ©riode de temps. En vidĂ©o, diffĂ©rentes frĂ©quences peuvent reprĂ©senter diffĂ©rentes couleurs.
- Phase : Il s’agit de la position d’un point dans le temps sur un cycle de forme d’onde. Dans les systèmes de codage des couleurs tels que NTSC et PAL, les variations de phase sont utilisĂ©es pour transmettre des informations sur les couleurs.
Ces caractéristiques sont utilisées individuellement ou collectivement pour transmettre des données vidéo analogiques.
Les donnĂ©es relatives Ă la luminance sont reprĂ©sentĂ©es par l’amplitude de la forme d’onde. Les amplitudes Ă©levĂ©es correspondent aux parties les plus lumineuses de l’image, tandis que les amplitudes faibles indiquent les zones les plus sombres. Cette modulation d’amplitude permet la transmission d’images dĂ©taillĂ©es dans diffĂ©rentes nuances de lumière et d’obscuritĂ©.
Dans la vidéo analogique, la chrominance est généralement codée comme une onde sous-porteuse distincte dans le signal vidéo principal. La fréquence et la phase de cette sous-porteuse sont modulées pour représenter différentes couleurs. Par exemple, dans le système NTSC, les informations sur les couleurs sont codées en utilisant les variations de la phase de la sous-porteuse par rapport au signal principal.
Les impulsions de synchronisation sont reprĂ©sentĂ©es par des pics ou des creux dans une forme d’onde vidĂ©o analogique pour marquer le dĂ©but et la fin de chaque ligne et de chaque image de la vidĂ©o.
Qu’est-ce que la modulation du signal dans la vidĂ©o analogique ?
La modulation du signal en vidĂ©o analogique est le processus de modification d’une onde porteuse pour coder des donnĂ©es vidĂ©o et audio. La modulation consiste Ă modifier certaines propriĂ©tĂ©s d’une onde, gĂ©nĂ©ralement son amplitude, sa frĂ©quence ou sa phase, pour reprĂ©senter et transmettre l’information souhaitĂ©e.
En vidĂ©o analogique, la modulation est utilisĂ©e pour transmettre les signaux d’image (vidĂ©o) et de son (audio) sur diffĂ©rents supports, tels que la radiodiffusion, le câble ou les supports enregistrĂ©s.
Modulation des signaux vidéo
- Modulation d’amplitude (AM) pour la luminance: L’amplitude de l’onde porteuse est modifiĂ©e pour reprĂ©senter la luminositĂ© de la vidĂ©o. Les diffĂ©rentes amplitudes correspondent aux diffĂ©rents niveaux de luminositĂ© de l’image.
- Modulation de frĂ©quence ou de phase pour la chrominance: Les informations relatives Ă la couleur sont gĂ©nĂ©ralement codĂ©es Ă l’aide d’une onde sous-porteuse, modulĂ©e en frĂ©quence ou en phase. Les systèmes tels que NTSC et PAL utilisent diffĂ©rentes mĂ©thodes de modulation (telles que la modulation de phase) pour coder la teinte et la saturation des couleurs.
Modulation des signaux audio
Parallèlement à la vidéo, des signaux audio sont également modulés et transmis. La méthode de modulation audio peut varier ; par exemple, la FM (modulation de fréquence) est couramment utilisée pour sa résistance aux interférences et au bruit.
Transmission combinée
Dans la radiodiffusion, les signaux vidĂ©o et audio modulĂ©s sont combinĂ©s et transmis sur les ondes. Dans les systèmes de tĂ©lĂ©vision, ces signaux modulĂ©s sont ensuite dĂ©modulĂ©s par le rĂ©cepteur (le tĂ©lĂ©viseur), qui les reconvertit en signaux vidĂ©o et audio pour l’affichage et la lecture.
L’utilisation de la modulation dans la vidĂ©o analogique est essentielle Ă sa fonctionnalitĂ©. Il permet la transmission complète d’informations visuelles et auditives sur diffĂ©rents canaux et supports, permettant la diffusion et l’enregistrement de contenus vidĂ©o tels qu’ils Ă©taient connus Ă l’ère analogique. Ce processus est fondamental pour le fonctionnement de la radiodiffusion tĂ©lĂ©visuelle traditionnelle et pour le stockage et la lecture des donnĂ©es vidĂ©o et audio sur les cassettes vidĂ©o.
Qu’est-ce que la vidĂ©o entrelacĂ©e ?
La vidĂ©o entrelacĂ©e est une technique utilisĂ©e dans la technologie vidĂ©o analogique pour afficher des images sur un Ă©cran. Elle consiste Ă diviser chaque image vidĂ©o en deux champs : un champ contient toutes les lignes impaires de l’image, et l’autre contient toutes les lignes paires. Ces champs sont affichĂ©s alternativement Ă un rythme rapide, ce qui apparaĂ®t gĂ©nĂ©ralement comme une image complète Ă l’Ĺ“il humain en raison de la persistance de la vision.
La vidéo entrelacée est utilisée en vidéo analogique pour plusieurs raisons, notamment
- EfficacitĂ© de la bande passante : L’une des principales raisons de l’utilisation de la vidĂ©o entrelacĂ©e dans les Ă©missions analogiques Ă©tait de rĂ©duire la quantitĂ© de bande passante nĂ©cessaire Ă la diffusion. En ne transmettant que la moitiĂ© des lignes de chaque champ, la vidĂ©o entrelacĂ©e a effectivement doublĂ© la frĂ©quence d’images perçue sans nĂ©cessiter de bande passante supplĂ©mentaire.
- Mouvement fluide : L’entrelacement a permis une reprĂ©sentation plus fluide des mouvements sur les Ă©crans de tĂ©lĂ©vision. En actualisant la moitiĂ© des lignes Ă la fois, l’image affichĂ©e est plus fluide, ce qui est particulièrement utile pour les contenus Ă©voluant rapidement.
- Limites techniques : Lorsque la technologie de la tĂ©lĂ©vision a Ă©tĂ© mise au point, les limitations de la bande passante et les capacitĂ©s techniques des premiers Ă©crans CRT (Cathode Ray Tube) ont fait de la vidĂ©o entrelacĂ©e une solution pratique. Elle a permis d’obtenir une frĂ©quence d’images et une rĂ©solution plus Ă©levĂ©es dans les limites de la technologie disponible.
- CompatibilitĂ© et normes : La vidĂ©o entrelacĂ©e est devenue une norme dans les premiers systèmes de tĂ©lĂ©vision (comme NTSC, PAL et SECAM) et a Ă©tĂ© largement adoptĂ©e dans la radiodiffusion et les Ă©quipements grand public. Cette adoption gĂ©nĂ©ralisĂ©e a renforcĂ© son utilisation pendant l’ère de la tĂ©lĂ©vision analogique.
Qu’est-ce que la vidĂ©o progressive ?
La vidĂ©o progressive est une mĂ©thode d’affichage, de stockage ou de transmission d’images animĂ©es dans laquelle toutes les lignes de chaque image sont dessinĂ©es en sĂ©quence. Contrairement Ă la vidĂ©o entrelacĂ©e, oĂą chaque image est divisĂ©e en deux champs (lignes paires et impaires affichĂ©es alternativement), la vidĂ©o progressive affiche l’intĂ©gralitĂ© de l’image en une seule fois. Chaque image est une image complète, et ces images sont affichĂ©es de manière sĂ©quentielle pour crĂ©er la vidĂ©o.
Si la vidéo progressive est plus communément associée aux formats numériques et aux télévisions modernes à haute définition, son utilisation en vidéo analogique, bien que moins répandue, a existé dans certains contextes.
- Film et premiers systèmes de télévision: Dans les premiers temps de la télévision, certains systèmes ont expérimenté des méthodes de balayage progressif. Cela correspondait davantage au fonctionnement des projecteurs de films, qui affichaient chaque image du film dans son intégralité.
- Moniteurs d’ordinateur: Le balayage progressif Ă©tait largement utilisĂ© dans les moniteurs d’ordinateur analogiques (VGA, SVGA, etc.). Ces moniteurs affichaient les images dans un format progressif afin de fournir une image stable et claire, ce qui Ă©tait particulièrement important pour le texte et les graphiques.
- Production vidĂ©o de haute qualitĂ©: Dans la production vidĂ©o professionnelle, le balayage progressif Ă©tait parfois prĂ©fĂ©rĂ©, mĂŞme Ă l’ère analogique, car il offrait une image de meilleure qualitĂ©, avec une meilleure rĂ©solution et moins de scintillement. C’Ă©tait particulièrement vrai pour les travaux de production haut de gamme dont le rĂ©sultat final Ă©tait un film.
L’adoption de la vidĂ©o progressive dans les systèmes analogiques a Ă©tĂ© limitĂ©e en raison des contraintes de bande passante et de la prĂ©dominance des normes de diffusion entrelacĂ©es telles que NTSC, PAL et SECAM. Cependant, la vidĂ©o progressive offre plusieurs avantages :
- QualitĂ© d’image supĂ©rieure: Le balayage progressif produit des images plus nettes avec plus de dĂ©tails et moins de scintillement, en particulier pour les scènes statiques ou les contenus en mouvement lent.
- Mieux adaptĂ© aux Ă©crans d’ordinateur: L’image stable et claire de la vidĂ©o progressive Ă©tait mieux adaptĂ©e aux Ă©crans d’ordinateur, oĂą le texte et les graphiques doivent ĂŞtre rendus avec prĂ©cision.
Dans les contextes modernes, la « vidéo progressive » est généralement associée à des formats tels que 720p, 1080p et 4K, où le « p » signifie « progressive scan » (balayage progressif).
Histoire de la vidéo analogique
On attribue Ă l’inventeur Ă©cossais John Logie Baird l’invention de la vidĂ©o analogique. En 1925, Baird fait la dĂ©monstration du premier système de tĂ©lĂ©vision fonctionnel Ă Londres. La tĂ©lĂ©vision fonctionne sur un système mĂ©canique qui utilise des disques rotatifs pour crĂ©er et afficher des images. En 1927, l’inventeur amĂ©ricain Philo Farnsworth amĂ©liore la technologie et transmet la première image tĂ©lĂ©visĂ©e Ă©lectronique Ă San Francisco, en Californie.
La première norme de télévision analogique a été la norme NTSC (National Television System Committee), établie en 1941 aux États-Unis. La norme NTSC définit les détails techniques des émissions de télévision en noir et blanc, qui ont été mis à jour pour inclure la couleur en 1953.
La RCA (Radio Corporation of America) a jouĂ© un rĂ´le essentiel dans le dĂ©veloppement et l’adoption de la norme NTSC. Ils ont jouĂ© un rĂ´le majeur dans la fabrication et la vente de tĂ©lĂ©viseurs aux États-Unis.
La norme PAL (Phase Alternating Line) a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e en dĂ©cembre 1962 par Walter Bruch et Gerhard Mahler chez Telefunken en Allemagne de l’Ouest et appliquĂ©e pour la première fois en 1967. Le PAL Ă©tait couramment utilisĂ© en Europe et dans certaines parties de l’Asie et de l’Afrique, et Ă©tait connu pour sa meilleure stabilitĂ© de couleur.
La norme SECAM (SĂ©quentiel Couleur Ă MĂ©moire) a Ă©galement Ă©tĂ© introduite en 1967 en France et a Ă©tĂ© utilisĂ©e principalement en France, dans certaines parties de l’Europe de l’Est et dans quelques pays africains.
Phillips, JVC et Sony sont des entreprises importantes qui ont contribuĂ© massivement au dĂ©veloppement et Ă l’avancement de la tĂ©lĂ©vision analogique. Philips a lancĂ© le premier magnĂ©toscope Ă succès, le N1500, en 1972, tandis que Sony a introduit le Betamax en 1975 et JVC le VHS en 1976.
Première vidéo analogique enregistrée
Ampex Corporation, une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine d’Ă©lectronique, rĂ©ussit le premier enregistrement vidĂ©o sur bande magnĂ©tique. Ce dĂ©veloppement rĂ©volutionnaire a eu lieu en 1951. Charles Ginsburg, qui dirigeait l’Ă©quipe de recherche d’Ampex, a Ă©tĂ© le principal artisan de cette innovation.
La dĂ©monstration du premier magnĂ©toscope, l’Ampex VRX-1000 (plus tard rebaptisĂ© Mark IV), a eu lieu le 14 avril 1956, lors de la convention de la National Association of Radio and Television Broadcasters Ă Chicago. Cet Ă©vĂ©nement a marquĂ© une Ă©tape importante dans l’histoire de la technologie vidĂ©o, car c’Ă©tait la première fois qu’une vidĂ©o pouvait ĂŞtre enregistrĂ©e et lue avec une relative facilitĂ© et une grande qualitĂ©. Auparavant, la vidĂ©o Ă©tait principalement diffusĂ©e en direct ou enregistrĂ©e sous forme de film selon un procĂ©dĂ© appelĂ© kinescope, qui Ă©tait plus lourd et offrait une qualitĂ© moindre.
Première vidéo analogique en couleur
La première vidĂ©o analogique en couleur dĂ©montrĂ©e avec succès dans la tĂ©lĂ©vision en couleur a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par John Logie Baird, qui travaillait en tant qu’inventeur indĂ©pendant, en 1928.
La mĂ©thode de Baird pour obtenir de la couleur Ă la tĂ©lĂ©vision Ă©tait une extension de son système de tĂ©lĂ©vision mĂ©canique, conçu Ă l’origine pour des images en noir et blanc. Son approche de la crĂ©ation de la tĂ©lĂ©vision en couleur est la suivante :
- Utilisation de disques rotatifs : Le système de Baird utilisait des disques rotatifs Ă la fois Ă l’Ă©mission et Ă la rĂ©ception. Ces disques Ă©taient Ă©quipĂ©s de filtres de couleurs primaires (rouge, vert, bleu) qui tournaient de manière synchronisĂ©e avec le processus de numĂ©risation de l’image.
- NumĂ©risation sĂ©quentielle des couleurs : Le système numĂ©rise le sujet dans les couleurs primaires de manière sĂ©quentielle. Les filtres colorĂ©s des disques ne laissent passer qu’une seule couleur de lumière Ă la fois, dĂ©composant ainsi l’image en composantes rouge, verte et bleue.
- Recombinaison des couleurs : Ă€ l’extrĂ©mitĂ© rĂ©ceptrice, ces signaux de couleur sĂ©quentiels sont recombinĂ©s pour produire une image en couleur. La succession rapide des couleurs crĂ©e l’illusion d’une image complète et continue, grâce Ă la persistance de la vision.
Invention du magnétoscope
Le premier magnĂ©toscope Ă succès a Ă©tĂ© inventĂ© par Charles Ginsburg et une Ă©quipe d’inventeurs d’Ampex Corporation en 1956. Il Ă©tait principalement utilisĂ© dans les studios de tĂ©lĂ©vision en raison de sa taille et de son coĂ»t. Cependant, en 1972, Phillips, une sociĂ©tĂ© technologique nĂ©erlandaise, a lancĂ© le premier magnĂ©toscope Ă usage domestique, baptisĂ© N1500.
L’introduction du Philips N1500 a marquĂ© le dĂ©but de la transition de la technologie d’enregistrement vidĂ©o vers le marchĂ© grand public, ouvrant la voie Ă d’autres formats et systèmes, dont le VHS de JVC et le Betamax de Sony, qui ont vu le jour dans les annĂ©es 1970.
Quels sont les différents types de normes vidéo analogiques ?
Les diffĂ©rents types de normes vidĂ©o analogiques sont le NTSC (National Television System Committee), le PAL (Phase Alternating Line) et le SECAM (SĂ©quentiel Couleur Ă MĂ©moire). Ces normes rĂ©glementent et dĂ©finissent les spĂ©cifications techniques de la tĂ©lĂ©vision de radiodiffusion, y compris des aspects tels que la frĂ©quence d’images, la rĂ©solution, le codage des couleurs et les propriĂ©tĂ©s Ă©lectriques, garantissant ainsi la compatibilitĂ© et une qualitĂ© constante entre les appareils et les Ă©missions dans diffĂ©rentes rĂ©gions.
NTSC
NTSC signifie National Television System Committee, du nom du comitĂ© qui a Ă©laborĂ© la norme aux États-Unis. La norme NTSC Ă©tait principalement utilisĂ©e en AmĂ©rique du Nord, dans certaines parties de l’AmĂ©rique du Sud, au Japon, en CorĂ©e du Sud et aux Philippines, entre autres.
La NTSC normalise divers aspects de la diffusion télévisuelle analogique :
- FrĂ©quence d’images : 29,97 images par seconde (entrelacĂ©).
- RĂ©solution : 525 lignes par image, bien qu’en gĂ©nĂ©ral seules 480 lignes soient visibles en raison du surbalayage.
- Format : 4:3.
- Codage couleur : Utilise un système de codage couleur analogique combinant les informations de luminance (luminosité) et de chrominance (couleur).
- Son : Prend en charge le son monaural (à un canal) et le son stéréo ultérieur.
Les normes inférieures de la norme NTSC sont les suivantes :
- R-170 : Il s’agit de la norme initiale publiĂ©e par la FCC en 1941 pour la tĂ©lĂ©vision en noir et blanc. Il dĂ©finit des paramètres techniques tels que la largeur de bande et l’attribution des canaux.
- R-170a : Amendement au R-170 original, le R-170a comprend des modifications et des ajouts effectuĂ©s Ă la fin des annĂ©es 1940 et au dĂ©but des annĂ©es 1950. Elle tient compte des amĂ©liorations technologiques et de l’inclusion de dispositions relatives Ă la transmission de la couleur.
- SMPTE ST 170M : Il s’agit d’une norme moderne, Ă©tablie par la Society of Motion Picture and Television Engineers (SMPTE). Il dĂ©finit les paramètres Ă©lectriques et d’image pour la diffusion de la tĂ©lĂ©vision NTSC. La norme SMPTE ST 170M comprend des spĂ©cifications pour les signaux de tĂ©lĂ©vision analogique monochrome et couleur, garantissant une qualitĂ© de diffusion homogène et la compatibilitĂ© avec diffĂ©rents appareils.
PAL
PAL est l’abrĂ©viation de Phase Alternating Line (ligne Ă alternance de phases). Il doit son nom Ă sa mĂ©thode de codage des informations sur les couleurs dans le signal vidĂ©o. PAL est principalement utilisĂ© dans de nombreux pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et dans certaines parties de l’OcĂ©anie. C’Ă©tait la norme dans des pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Australie et la Chine.
PAL normalise divers aspects de la diffusion de la télévision couleur analogique :
- FrĂ©quence d’images : 25 images par seconde (entrelacĂ©).
- Résolution : 625 lignes par image, mais en général seules 576 lignes sont visibles en raison du surbalayage.
- Rapport d’aspect : Traditionnellement 4:3, avec des adaptations ultĂ©rieures pour l’Ă©cran large 16:9.
- Codage des couleurs : Utilise un système de codage des couleurs qui alterne la phase du signal couleur, ce qui permet de réduire les erreurs et les distorsions de couleur.
- Son : Prend en charge les sons monophoniques et
Les sous-normes de la norme PAL sont les suivantes :
- PAL B/G: UtilisĂ© dans la plupart des pays d’Europe occidentale, en Australie et dans certaines rĂ©gions d’Afrique. Elle spĂ©cifie une largeur de bande de 7 MHz pour la vidĂ©o et une porteuse audio FM de 5,5 MHz au-dessus de la porteuse vidĂ©o.
- PAL I: UtilisĂ© principalement au Royaume-Uni et en Irlande. Il dispose d’une largeur de bande de 8 MHz et d’une porteuse audio FM 6 MHz au-dessus de la porteuse vidĂ©o.
- PAL D/K: Commun en Europe de l’Est et en Chine continentale. Cette version utilise une largeur de bande de canal de 8 MHz, la porteuse audio se situant 6,5 MHz au-dessus de la porteuse vidĂ©o.
- PAL M: UtilisĂ© au BrĂ©sil. Il prĂ©sente une frĂ©quence d’images de 60 Hz (comme le NTSC) avec 525 lignes par image, mais utilise le codage des couleurs PAL.
- PAL N: Présent en Argentine, au Paraguay et en Uruguay. Il combine une trame de 625 lignes avec une sous-porteuse couleur de 3,58 MHz (comme le NTSC) et une largeur de bande de 6 MHz.
SECAM
SECAM est l’abrĂ©viation de « SĂ©quentiel Couleur Ă MĂ©moire ». Il doit son nom Ă sa mĂ©thode unique de transmission des informations sur les couleurs dans le signal vidĂ©o.
Le SECAM normalise plusieurs aspects essentiels de la diffusion de la télévision couleur analogique :
- FrĂ©quence d’images : 25 images par seconde (entrelacĂ©).
- RĂ©solution : 625 lignes par image, avec typiquement 576 lignes visibles en raison de l’overscan.
- Rapport d’aspect : A l’origine 4:3, avec des adaptations ultĂ©rieures pour l’Ă©cran large 16:9.
- Codage des couleurs : Unique parmi les trois normes principales, le SECAM transmet les informations de couleur (chrominance) de manière séquentielle pour chaque ligne, en utilisant la modulation de fréquence.
- Son : Prend en charge le son monaural et plus tard le son stéréo.
Les normes inférieures du SECAM sont les suivantes :
- SECAM B/G: utilisĂ© dans certains pays d’Europe de l’Est. Il dispose d’une largeur de bande de 7 MHz pour la vidĂ©o et d’une porteuse audio FM de 5,5 MHz au-dessus de la porteuse vidĂ©o.
- SECAM D/K: FrĂ©quent dans l’ex-Union soviĂ©tique et en Europe de l’Est. Cette version utilise une largeur de bande de canal de 8 MHz, la porteuse audio se situant 6,5 MHz au-dessus de la porteuse vidĂ©o.
- SECAM L: spĂ©cifiquement utilisĂ© en France. Elle se distingue par une largeur de bande de 8 MHz et une porteuse audio modulĂ©e en AM (modulation d’amplitude) et situĂ©e 6,5 MHz en dessous de la porteuse vidĂ©o.
- SECAM H: variante moins courante utilisée dans certaines régions.
Quels sont les différents types de formats de transmission vidéo analogique ?
Un format de transmission en vidĂ©o analogique fait rĂ©fĂ©rence Ă la mĂ©thode et aux spĂ©cifications techniques utilisĂ©es pour diffuser ou transmettre des signaux vidĂ©o d’une source Ă un rĂ©cepteur. Ces formats dĂ©finissent la manière dont les signaux vidĂ©o et audio sont modulĂ©s, la largeur de bande qu’ils utilisent et d’autres paramètres techniques qui garantissent que le signal peut ĂŞtre transmis et reçu avec prĂ©cision.
Les principaux formats de transmission de la vidéo analogique sont les suivants :
- TĂ©lĂ©vision radiodiffusĂ©e: La forme la plus courante de transmission vidĂ©o analogique. Il s’agit de transmettre des signaux vidĂ©o par voie hertzienne Ă l’aide d’ondes radio. Le format comprend des spĂ©cifications pour la modulation de frĂ©quence, la largeur de bande du canal et la mĂ©thode d’encodage de la couleur et du son.
- TĂ©lĂ©vision en circuit fermĂ© (CCTV): UtilisĂ©e Ă des fins de surveillance et de sĂ©curitĂ©. Il s’agit de la transmission de signaux vidĂ©o provenant de camĂ©ras vers des moniteurs ou des appareils d’enregistrement spĂ©cifiques, non destinĂ©s Ă une diffusion publique. Les vidĂ©osurveillances ont gĂ©nĂ©ralement une rĂ©solution et une qualitĂ© infĂ©rieures Ă celles de la radiodiffusion ou du câble. DĂ©diĂ© Ă la surveillance et Ă la sĂ©curitĂ© privĂ©es.
- Vidéo composite: Norme de connexion commune où toutes les informations vidéo (luminance, chrominance et synchronisation) sont transmises par un seul câble. Souvent utilisé dans les équipements vidéo grand public. Tous les signaux de la vidéo composite sont combinés en un seul canal, ce qui entraîne des interférences potentielles entre la luminance et la chrominance.
- CVBS : CVBS signifie « Color, Video, Blanking, and Sync » (couleur, vidéo, suppression et synchronisation). Il est communément appelé « vidéo composite » car il combine (ou « compose ») le signal vidéo en un seul canal.
- S-Video signifie « Separate Video » (vidéo séparée), également connu sous le nom de vidéo Y/C. Le nom reflète sa méthode de séparation des signaux de couleur (Chrominance ou C) et de luminosité (Luminance ou Y) dans la transmission vidéo.
- VidĂ©o composante (RVB) signifie rouge, vert et bleu. La dĂ©signation RVB indique que le signal vidĂ©o est divisĂ© en trois composantes distinctes, chacune reprĂ©sentant l’une des couleurs primaires utilisĂ©es dans les Ă©crans vidĂ©o.
- SCART est l’acronyme de « Syndicat des Constructeurs d’Appareils RadiorĂ©cepteurs et TĂ©lĂ©viseurs », qui signifie en français « Syndicate of Constructors of Radio and Television Apparatuses ». Il s’agit d’un connecteur standard utilisĂ© principalement en Europe pour la connexion d’Ă©quipements audiovisuels (AV). Les connecteurs SCART peuvent transporter des signaux pour la vidĂ©o composite, la vidĂ©o RVB, la S-VidĂ©o, l’audio stĂ©rĂ©o et les signaux de contrĂ´le.
- VGA signifie Video Graphics Array (matrice graphique vidĂ©o). Il s’agit d’une norme d’affichage vidĂ©o dĂ©veloppĂ©e par IBM en 1987, principalement utilisĂ©e pour les Ă©crans d’ordinateur. VGA transporte des signaux vidĂ©o analogiques et utilise des broches supplĂ©mentaires, RGB et des signaux de synchronisation horizontale et verticale.
- TRRS signifie « Tip, Ring, Ring, Sleeve » (pointe, anneau, anneau, manchon). Il s’agit d’une dĂ©signation pour un type de connecteur gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© dans les applications audio et vidĂ©o. Le nom fait rĂ©fĂ©rence Ă la configuration du connecteur, qui comprend quatre segments : la pointe, deux anneaux et un manchon.
- Le terminal D est un connecteur vidĂ©o unique que l’on trouve principalement au Japon et qui est conçu pour transporter des signaux vidĂ©o en composantes.
Quels sont les diffĂ©rents types de formats d’enregistrement vidĂ©o analogique ?
Un format d’enregistrement fait rĂ©fĂ©rence Ă la mĂ©thode et aux spĂ©cifications utilisĂ©es pour enregistrer des signaux vidĂ©o sur un support physique. Ces formats spĂ©cifient des aspects tels que le type de bande ou de film utilisĂ©, la vitesse d’enregistrement, la mĂ©thode d’encodage des signaux vidĂ©o et audio, ainsi que la qualitĂ© et la compatibilitĂ© de la lecture. Les principaux formats d’enregistrement de la vidĂ©o analogique sont VHS, Betamax, Video8/Hi8, Umatic et V2000.
- VHS : VHS signifie « Video Home System » (système vidĂ©o domestique). Le VHS a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par une Ă©quipe dirigĂ©e par Yuma Shiraishi et Shizuo Takano, ingĂ©nieurs Ă la Japan Victor company (JVC). La VHS a Ă©tĂ© officiellement introduite sur le marchĂ© en 1976. La VHS utilise une bande magnĂ©tique comme support d’enregistrement. Les bandes Ă©taient placĂ©es dans des cassettes en plastique, qui protĂ©geaient la bande magnĂ©tique et facilitaient la manipulation et le stockage.
- S-VHS : Le S-VHS, abrĂ©viation de Super VHS, est une version avancĂ©e du format VHS standard, introduite par JVC en 1987. Le S-VHS utilise le mĂŞme support magnĂ©tique que le VHS. Cependant, le S-VHS a Ă©tĂ© conçu pour offrir une meilleure qualitĂ© vidĂ©o, rĂ©pondant ainsi Ă l’une des principales limitations du VHS standard.
- W-VHS : W-VHS, acronyme de Wide VHS, est un format d’enregistrement vidĂ©o analogique avancĂ© introduit par JVC en 1994. Ce format a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© pour permettre l’enregistrement et la lecture de vidĂ©os en haute rĂ©solution, dĂ©passant ainsi de manière significative les capacitĂ©s du VHS standard et mĂŞme du S-VHS en termes de qualitĂ© vidĂ©o.
- Betamax : Betamax est un format d’enregistrement de cassette vidĂ©o analogique grand public lancĂ© par Sony le 10 mai 1975. Le Betamax utilise une bande magnĂ©tique et a Ă©tĂ© un concurrent cĂ©lèbre du VHS. Elle a finalement perdu le marchĂ© des bandes vidĂ©o grand public, mais a trouvĂ© des niches d’utilisation sur le marchĂ© de la production.
- Betacam : Betacam, et sa seconde itération Betacam SP (Superior Performance), ont été développés par Sony. Le Betacam SP est devenu un format vidéo analogique professionnel largement utilisé, en particulier dans la production télévisuelle et les reportages électroniques.
- VERA : VERA, acronyme de « Vision Electronic Recording Apparatus », est un système expĂ©rimental d’enregistrement vidĂ©o dĂ©veloppĂ© par la BBC (British Broadcasting Corporation) en 1952. 24 ans avant le VHS, le VERA a Ă©tĂ© conçu pour enregistrer des signaux vidĂ©o directement sur une bande magnĂ©tique. Le VERA a enregistrĂ© des vidĂ©os Ă une rĂ©solution relativement faible par rapport aux normes modernes et a initialement souffert de diverses limitations techniques, notamment l’instabilitĂ© et la dĂ©gradation de l’image.
- Bande vidĂ©o Quadruplex 2″ : Le système de bande vidĂ©o 2″ Quadruplex, introduit par Ampex en 1956, a Ă©tĂ© la première mĂ©thode pratique et commercialement rĂ©ussie pour enregistrer des Ă©missions de tĂ©lĂ©vision en direct sur bande magnĂ©tique.
- Bande vidĂ©o de type A de 1 pouce : La bande vidĂ©o de type A de 1 pouce Ă©tait un des premiers formats d’enregistrement vidĂ©o analogique professionnel, introduit en 1965. Il a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© comme une alternative plus compacte et plus pratique au système de bande vidĂ©o Quadruplex de 2 pouces, plus ancien et plus encombrant.
- 1/2″ EIAJ : Le format 1/2″ EIAJ, introduit en 1969, a Ă©tĂ© l’un des premiers formats standardisĂ©s pour l’enregistrement vidĂ©o portable. EIAJ signifie Electronic Industries Association of Japan (Association des industries Ă©lectroniques du Japon), qui Ă©tait responsable de la normalisation de ce format vidĂ©o.
- U-matic 3/4″ : L’U-matic, qui utilise une bande de 3/4 de pouce, est un des premiers formats de cassette vidĂ©o introduit par Sony en 1969, devenant ainsi l’un des premiers formats de cassette vidĂ©o largement adoptĂ©s pour un usage professionnel.
- Cartivision 1/2 pouce : La Cartrivision 1/2″ Ă©tait un format de cassette vidĂ©o prĂ©coce et innovant produit par Cartridge Television Inc. (CTI), une filiale d’Avco Corp. Il a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© pour la première fois au Consumer Electronics Show de New York en juin 1970. Il s’agit du premier format Ă proposer des longs mĂ©trages Ă la location aux consommateurs.
- Bande vidĂ©o de type B de 1 pouce : La bande vidĂ©o de type B de 1 pouce Ă©tait un format de bande vidĂ©o d’enregistrement analogique dĂ©veloppĂ© par la division Fernseh de Robert Bosch GmbH en Allemagne en 1976. La bande pouvait enregistrer jusqu’Ă 96 minutes sur une grande bobine et ne permettait que la lecture, le rembobinage et l’avance rapide. Les magnĂ©toscopes BCN 50, un modèle de bande vidĂ©o de type B de 1 pouce, ont Ă©tĂ© utilisĂ©s lors des Jeux olympiques d’Ă©tĂ© de 1980 Ă Moscou.
- Bande vidĂ©o de type C de 1 pouce : La bande vidĂ©o 1″ de type C est un format d’enregistrement vidĂ©o analogique qui est le rĂ©sultat d’une collaboration entre trois poids lourds de l’industrie – Ampex, Marconi et Sony – en 1976. Il a remplacĂ© les formats Quadruplex, Type A et Type B dans l’industrie de la vidĂ©o professionnelle et de la tĂ©lĂ©vision.
- VidĂ©o 2000 : Video 2000 est un format de cassette vidĂ©o analogique innovant introduit par Philips et Grundig en 1979. Il a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© pour concurrencer les formats VHS et Betamax, en incorporant plusieurs caractĂ©ristiques uniques qui l’ont distinguĂ© sur le marchĂ© de la vidĂ©o domestique, notamment la conception de la cassette double face, l’augmentation de la durĂ©e d’enregistrement et le suivi dynamique des pistes.
- Bande vidĂ©o Ă balayage hĂ©licoĂŻdal de 2 pouces : Le système de bande vidĂ©o Ă balayage hĂ©licoĂŻdal de 2 pouces a Ă©tĂ© mis au point par International Video Corporation (IVC), une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine spĂ©cialisĂ©e dans la technologie vidĂ©o, en 1975. Ses caractĂ©ristiques uniques comprennent une technique d’enregistrement Ă balayage hĂ©licoĂŻdal, qui offre une rĂ©solution vidĂ©o plus Ă©levĂ©e et une capacitĂ© d’enregistrement plus longue.
- 1/4 pouce CVC : Le CVC a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Funai, une sociĂ©tĂ© japonaise d’Ă©lectronique, en collaboration avec Technicolor en 1980. Ce format a Ă©tĂ© introduit comme une alternative compacte et portable aux cassettes VHS et Betamax, plus volumineuses.
- HDVS : HDVS, abrĂ©viation de High Definition Video System, est un des premiers systèmes de tĂ©lĂ©vision haute dĂ©finition (HDTV) mis au point par Sony en avril 1984. Il s’agit de l’un des premiers efforts dans le domaine de l’enregistrement et de la lecture vidĂ©o Ă haute dĂ©finition.
- Video8 : Video8, introduit par Sony en 1986, est un format vidĂ©o analogique rĂ©volutionnaire qui a jouĂ© un rĂ´le important sur le marchĂ© des camĂ©scopes grand public. Sa taille compacte et sa qualitĂ© vidĂ©o et audio amĂ©liorĂ©e l’ont rendu extrĂŞmement populaire pour l’enregistrement vidĂ©o personnel, influençant la conception et le dĂ©veloppement des camĂ©scopes portables et ouvrant la voie aux formats vidĂ©o numĂ©riques qui ont suivi.
- Hi8 : Hi8, abrĂ©viation de High-band Video8, est une version amĂ©liorĂ©e du format Video8 original introduit par Sony en 1989. En tant qu’avancĂ©e dans la sĂ©rie des formats vidĂ©o 8 mm, le Hi8 a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© pour fournir des enregistrements vidĂ©o de meilleure qualitĂ©, principalement pour les camĂ©scopes grand public. La plage de frĂ©quences de la porteuse FM est passĂ©e de 4,2 Ă 5,4 MHz pour le Video8 normal (largeur de bande de 1,2 MHz) Ă 5,7 Ă 7,7 MHz pour le Hi8 (largeur de bande de 2,0 MHz).
- VHS-C : Le VHS-C a Ă©tĂ© introduit par la Japan Victor Company (JVC) en 1982 en tant que format compact de cassette VHS, conçu principalement pour les camĂ©scopes analogiques grand public. Il se distingue par sa taille compacte, sa compatibilitĂ© avec le VHS et ses durĂ©es d’enregistrement plus courtes.
- Pixelvision : Pixelvision (Ă©galement appelĂ©e PXL2000) est une camĂ©ra vidĂ©o en noir et blanc prĂ©sentĂ©e par la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine de jouets Fisher-Price au salon international du jouet de Manhattan en 1987. Le Pixelvision Ă©tait capable d’enregistrer de la vidĂ©o et de l’audio sur des cassettes de type Walkman.
- UniHi 1/2″ HD : UniHi, qui signifie « Universal High Band », Ă©tait un format d’enregistrement vidĂ©o haute dĂ©finition dĂ©veloppĂ© par Sony. Introduit en 1984, il a Ă©tĂ© l’un des premiers formats Ă offrir un enregistrement vidĂ©o haute dĂ©finition sur une bande de 1/2 pouce.
Comment les signaux vidéo analogiques sont-ils transmis ?
Les signaux vidéo analogiques sont principalement transmis par radiofréquence (RF) et par des connecteurs câblés.
Transmission vidéo analogique par radiofréquence (RF)
La transmission par radiofrĂ©quence (RF) est une mĂ©thode qui consiste Ă envoyer des signaux vidĂ©o analogiques par voie hertzienne Ă l’aide d’ondes radio. Ce mode est largement utilisĂ© dans la tĂ©lĂ©vision de radiodiffusion. Le processus consiste Ă moduler le signal vidĂ©o analogique sur une onde porteuse de frĂ©quence radio. Cette modulation peut ĂŞtre une modulation d’amplitude (AM) ou une modulation de frĂ©quence (FM), selon le système de radiodiffusion et le type de contenu. En plus de la vidĂ©o, la composante audio de la diffusion est Ă©galement modulĂ©e, gĂ©nĂ©ralement sur une frĂ©quence porteuse distincte dans le mĂŞme canal. Cette mĂ©thode permet de transmettre Ă la fois le son et l’image aux tĂ©lĂ©viseurs Ă©quipĂ©s d’antennes.
Transmission de signaux vidéo analogiques via un connecteur filaire
La transmission de signaux vidĂ©o analogiques via des connecteurs de fils implique l’envoi d’informations vidĂ©o par des câbles physiques, tels que des câbles coaxiaux, composites, S-VidĂ©o ou Ă composantes. Cette mĂ©thode est couramment utilisĂ©e dans les systèmes de divertissement Ă domicile, les rĂ©seaux de tĂ©lĂ©vision en circuit fermĂ© (CCTV) et d’autres applications nĂ©cessitant des connexions vidĂ©o directes. Dans cette forme de transmission, le signal vidĂ©o analogique est gĂ©nĂ©ralement transfĂ©rĂ© sans modulation sur une onde porteuse. L’intĂ©gritĂ© et la qualitĂ© du signal sont maintenues par le support physique du câble. Le type de câble utilisĂ© peut influencer de manière significative la qualitĂ© du signal. Par exemple, les câbles composites combinent toutes les informations vidĂ©o sur un seul fil, tandis que les câbles Ă composantes sĂ©parent le signal vidĂ©o en plusieurs composantes, ce qui se traduit souvent par une meilleure qualitĂ© d’image.
Différences entre la transmission par radiofréquence et la transmission par câble
- Couverture de zone ou connexion directe : La transmission RF est capable de couvrir de vastes zones et d’atteindre de nombreux rĂ©cepteurs Ă la fois, ce qui la rend idĂ©ale pour la diffusion auprès d’un large public. En revanche, la transmission câblĂ©e est limitĂ©e Ă la longueur du câble et est utilisĂ©e pour les connexions directes, point Ă point.
- QualitĂ© du signal et interfĂ©rences : La transmission RF peut ĂŞtre plus sensible aux interfĂ©rences provenant de diverses sources, telles que les obstacles physiques, les conditions atmosphĂ©riques et d’autres appareils Ă©lectroniques. Cela peut entraĂ®ner une dĂ©gradation du signal et des problèmes de qualitĂ©. La transmission par câble, quant Ă elle, offre gĂ©nĂ©ralement un signal plus clair et plus stable, car elle est moins sujette aux interfĂ©rences externes, Ă©tant donnĂ© qu’elle est contenue dans des câbles.
- Techniques de modulation : Dans la transmission RF, la nécessité de moduler le signal vidéo sur une onde radio ajoute de la complexité et peut affecter la qualité du signal. La transmission par câble permet de transférer les signaux vidéo dans leur forme originale, ce qui réduit le risque de perte de qualité due à la modulation.
Radiodiffusion et vidéo analogique graphique
Les diffĂ©rences fondamentales entre la vidĂ©o analogique de radiodiffusion et la vidĂ©o analogique graphique rĂ©sident dans les objectifs visĂ©s, les spĂ©cifications techniques et l’impact sur le dĂ©veloppement des normes, des signaux et des technologies vidĂ©o.
Vidéo analogique de radiodiffusion | Vidéo analogique graphique | |
Objectif et utilisation | Conçu pour transmettre un contenu vidĂ©o Ă un large public par le biais d’une diffusion tĂ©lĂ©visuelle. | Principalement utilisĂ© pour les images de synthèse, les jeux vidĂ©o et d’autres applications non radiodiffusĂ©es. |
SpĂ©cifications techniques | Adhère aux normes de tĂ©lĂ©vision telles que NTSC, PAL ou SECAM, avec des frĂ©quences d’images, des rĂ©solutions, des rapports d’aspect et un codage des couleurs spĂ©cifiques. | AdaptĂ©s aux besoins de l’informatique et de l’affichage graphique, avec des rĂ©solutions, des taux de rafraĂ®chissement et des rapports d’aspect variables. Les normes comprennent VGA, SVGA et XGA. |
Transmission et qualitĂ© du signal | NĂ©cessite une transmission de signal robuste capable de maintenir la qualitĂ© sur diffĂ©rents supports (terrestre, câble, satellite). Implique des techniques de modulation pour la transmission. | GĂ©nĂ©ralement transmis via des connexions câblĂ©es directes (comme les câbles VGA) vers des Ă©crans, avec l’accent mis sur la haute rĂ©solution et la clartĂ© pour une visualisation rapprochĂ©e. |
Impact sur le dĂ©veloppement | Le besoin de normes universelles et de compatibilitĂ© avec les diffĂ©rents tĂ©lĂ©viseurs a conduit au dĂ©veloppement de technologies et de rĂ©glementations spĂ©cifiques Ă la radiodiffusion. | StimulĂ©e par les exigences de l’informatique et des mĂ©dias interactifs, elle a conduit Ă des avancĂ©es dans la technologie d’affichage avec des rĂ©solutions plus Ă©levĂ©es et des taux de rafraĂ®chissement plus rapides. |
Les diffĂ©rences fondamentales entre ces deux types de vidĂ©o analogique ont conduit Ă des voies de dĂ©veloppement distinctes dans la technologie vidĂ©o. Les normes vidĂ©o de diffusion se sont concentrĂ©es sur la compatibilitĂ©, la robustesse du signal et la conformitĂ© Ă la rĂ©glementation, tandis que les normes vidĂ©o graphiques ont donnĂ© la prioritĂ© Ă la rĂ©solution, Ă la clartĂ© et aux taux de rafraĂ®chissement adaptĂ©s aux applications interactives et informatiques. Ces objectifs divergents ont contribuĂ© Ă l’Ă©volution spĂ©cialisĂ©e des technologies vidĂ©o dans leurs domaines respectifs, ce qui a finalement conduit au dĂ©veloppement de technologies numĂ©riques adaptĂ©es Ă chacun d’entre eux. La convergence de ces voies est visible dans les normes numĂ©riques modernes, qui rĂ©pondent Ă la fois aux besoins de la radiodiffusion et de l’affichage graphique avec des capacitĂ©s amĂ©liorĂ©es.
Différence entre vidéo analogique et vidéo numérique ?
Vidéo analogique | Vidéo numérique | |
Signal | Formes d’ondes continues reprĂ©sentant la vidĂ©o et l’audio. | DonnĂ©es binaires (0 et 1) reprĂ©sentant la vidĂ©o et l’audio. |
Applications | Télévision traditionnelle, cassettes VHS, premiers caméscopes. | Diffusion moderne, streaming, DVD, Blu-ray, appareils photo numériques et caméscopes. |
Support d’enregistrement | Bandes magnĂ©tiques (par exemple, VHS, Betamax), câbles analogiques. | Stockage numĂ©rique (disques durs, disques SSD, cartes SD), interfaces numĂ©riques (HDMI). |
Édition | Montage linĂ©aire avec coupe physique de la bande ; la qualitĂ© se dĂ©grade avec les copies. | Montage non linĂ©aire Ă l’aide d’un logiciel ; pas de perte de qualitĂ© d’une gĂ©nĂ©ration Ă l’autre, plus de flexibilitĂ©. |
Avantages de la vidéo analogique
- QualitĂ© esthĂ©tique : Certains prĂ©fèrent l’esthĂ©tique de la vidĂ©o analogique, souvent dĂ©crite comme plus chaude ou plus organique.
- TolĂ©rance Ă la surexposition et Ă la sous-exposition : La vidĂ©o analogique tolère mieux les erreurs d’exposition et conserve les dĂ©tails dans les ombres et les hautes lumières.
- Lisse : La nature continue des signaux analogiques peut donner un aspect visuel naturel et lisse.
Inconvénients de la vidéo analogique
- Résolution inférieure : La résolution et la qualité sont généralement inférieures à celles du numérique.
- DĂ©gradation dans le temps : les bandes analogiques sont susceptibles de s’user et de voir leur qualitĂ© se dĂ©grader avec le temps.
- Supports de stockage volumineux : Les bandes magnétiques sont plus grandes et plus encombrantes que les supports de stockage numériques.
- DifficultĂ©s d’Ă©dition et de distribution : L’Ă©dition est plus laborieuse et moins flexible ; la distribution est plus difficile par rapport aux formats numĂ©riques.
Avantages de la vidéo numérique
- RĂ©solution et qualitĂ© supĂ©rieures : Offre une rĂ©solution et une qualitĂ© d’image supĂ©rieures.
- Facilité de montage : Permet un montage plus accessible et plus souple avec un logiciel de montage non linéaire.
- Stockage et distribution efficaces : Les fichiers numĂ©riques sont plus faciles Ă stocker et Ă distribuer et nĂ©cessitent moins d’espace physique.
- Durabilité : Moins sensible à la dégradation du signal au fil du temps et des copies.
Inconvénients de la vidéo numérique
- Augmentation des besoins en stockage : L’espace de stockage requis est plus important en raison de la taille plus importante des fichiers.
- Moins tolĂ©rant en matière d’exposition : Peut ĂŞtre moins tolĂ©rant aux erreurs d’exposition, avec une plus grande tendance Ă la perte de dĂ©tails dans les ombres ou les hautes lumières.
- Qualité visuelle perçue : Parfois critiquée pour son aspect moins « organique » que la vidéo analogique.
Pour en savoir plus, lisez notre guide complet sur la vidéo numérique.
Différence entre les signaux vidéo analogiques et les signaux vidéo numériques ?
Différences
Signaux vidéo analogiques | Signaux vidéo numériques | |
ReprĂ©sentation du signal | Formes d’ondes continues pour l’image et le son. | DonnĂ©es binaires discrètes (0 et 1) pour l’image et le son. |
QualitĂ© et rĂ©solution | RĂ©solution plus faible ; la qualitĂ© se dĂ©grade avec la distance et les copies. | RĂ©solution plus Ă©levĂ©e ; maintien d’une qualitĂ© constante quelle que soit la distance ou les copies. |
SusceptibilitĂ© aux interfĂ©rences | Plus sensibles au bruit et aux interfĂ©rences. | Moins sensible ; peut utiliser la correction d’erreur pour amĂ©liorer la fidĂ©litĂ©. |
Stockage | Stockés sur des supports physiques tels que des bandes ; plus volumineux et plus encombrants. | Stockés sur des supports numériques (disques durs, disques SSD, nuages) ; plus compacts et plus efficaces. |
Édition | LinĂ©aire et souvent physiquement encombrant. | Non linĂ©aire et flexible, rĂ©alisĂ© Ă l’aide d’un logiciel. |
Similitudes
Objectif : Les deux sont utilisés pour capturer, stocker et transmettre des contenus vidéo et audio.
Capacités de conversion : Les signaux analogiques peuvent être convertis en signaux numériques par numérisation, et les signaux numériques peuvent être convertis en signaux analogiques pour être affichés sur des appareils analogiques.
Signaux vidéo analogiques:
Avantages : Offre une esthĂ©tique unique que certains tĂ©lĂ©spectateurs et crĂ©ateurs prĂ©fèrent ; pardonne mieux certains types d’erreurs d’enregistrement.
InconvĂ©nients : RĂ©solution plus faible ; sensible Ă la dĂ©gradation et aux interfĂ©rences ; support de stockage plus encombrant ; processus d’Ă©dition plus difficile.
Signaux vidéo numériques:
Avantages : Résolution et qualité supérieures ; qualité constante quelle que soit la distance ou la réplication ; édition efficace et flexible ; options de stockage compactes et polyvalentes.
InconvĂ©nients : NĂ©cessite plus d’espace de stockage de donnĂ©es ; peut ĂŞtre moins tolĂ©rant en termes d’exposition et de mise au point ; certains affirment que l’aspect est moins « organique » par rapport Ă l’analogique.
Différence entre support vidéo analogique et support vidéo numérique ?
Différences
Support vidéo analogique | Support vidéo numérique | |
ReprĂ©sentation des donnĂ©es | Stocke les donnĂ©es sous forme de signaux Ă©lectroniques continus sur des bandes magnĂ©tiques (par exemple, VHS, Betamax). | Stocke des donnĂ©es au format numĂ©rique (code binaire) sur diffĂ©rents supports tels que les disques durs, les disques optiques ou le stockage Ă l’Ă©tat solide. |
QualitĂ© et dĂ©gradation | Susceptible de voir sa qualitĂ© se dĂ©grader au fil du temps et Ă chaque lecture ou copie. | La qualitĂ© se maintient au fil du temps et des copies ; il n’y a pas de perte gĂ©nĂ©rationnelle. |
Capacité et efficacité | Capacité de stockage limitée ; les enregistrements plus longs nécessitent des bandes plus grandes ou multiples. | Capacité de stockage plus élevée ; la compression efficace des données permet de réaliser des enregistrements plus longs dans un espace physique réduit. |
Édition et accessibilitĂ© | L’Ă©dition est linĂ©aire et physiquement encombrante ; elle est moins accessible pour la manipulation et la copie. | Permet une Ă©dition et une manipulation non linĂ©aires faciles ; facile Ă dupliquer sans perte de qualitĂ©. |
Correction des erreurs | Absence de correction d’erreur avancĂ©e ; les erreurs et le bruit peuvent dĂ©grader le signal. | Inclut des algorithmes de correction d’erreurs pour gĂ©rer les erreurs de donnĂ©es, garantissant ainsi une plus grande fidĂ©litĂ©. |
Similitudes
Objectif principal : les deux supports sont utilisés pour le stockage et la transmission de contenu vidéo.
Capacités de conversion : La vidéo analogique peut être numérisée et la vidéo numérique peut être convertie en analogique pour être lue sur les appareils correspondants.
Support vidéo analogique
Avantages : Qualité esthétique unique ; certains formats sont plus tolérants à la surexposition et à la sous-exposition.
InconvĂ©nients : RĂ©solution plus faible ; sensible Ă l’usure physique et Ă la dĂ©gradation du signal ; format de stockage plus encombrant ; capacitĂ©s d’Ă©dition limitĂ©es.
Support vidéo numérique
Avantages : Résolution et qualité supérieures ; stockage efficace ; pas de perte de qualité au fil du temps ou des copies ; édition souple et facile ; compatibilité étendue avec les appareils modernes.
InconvĂ©nients : NĂ©cessite plus d’espace de stockage pour les vidĂ©os de haute qualitĂ© ; peut perdre certaines des qualitĂ©s « organiques » de la vidĂ©o analogique ; risque de corruption ou de perte de donnĂ©es.
Différence entre le montage vidéo analogique et le montage vidéo numérique ?
Différences
Montage vidéo analogique | Montage vidéo numérique | |
Processus d’Ă©dition | Il s’agit de couper et de raccorder physiquement des bandes ; processus de montage linĂ©aire. | Montage non linĂ©aire Ă l’aide d’un logiciel permettant un accès alĂ©atoire Ă n’importe quelle partie de la sĂ©quence. |
Outils et Ă©quipements | NĂ©cessite des Ă©quipements physiques tels que des magnĂ©tophones et des contrĂ´leurs de montage. | Utilise des logiciels et du matĂ©riel informatique ; l’Ă©dition se fait sur une interface numĂ©rique. |
Flexibilité | Flexibilité limitée ; les montages sont permanents et les changements nécessitent souvent un réenregistrement. | Très flexible, les montages peuvent être annulés ou modifiés facilement sans affecter le métrage original. |
Effets et manipulation | LimitĂ© aux coupures, aux fondus et aux effets simples ; les effets complexes sont difficiles ou impossibles. | Large gamme d’effets numĂ©riques et de manipulations disponibles, intĂ©gration plus facile des effets visuels et des graphiques. |
PrĂ©servation de la qualitĂ© | Chaque Ă©dition peut dĂ©grader la qualitĂ© ; chaque copie entraĂ®ne une perte gĂ©nĂ©rationnelle. | Pas de perte de qualitĂ© d’une gĂ©nĂ©ration Ă l’autre ; les copies numĂ©riques sont identiques Ă l’original. |
Similitudes
Objectif principal : les deux sont utilisés pour assembler et modifier du contenu vidéo afin de raconter une histoire ou de transmettre un message.
Créativité et technique : Quel que soit le support, le montage vidéo nécessite une prise de décision créative et des compétences techniques.
Montage vidéo analogique
Avantages : Certains prĂ©conisent une expĂ©rience d’Ă©dition plus tactile et plus concrète ; elle peut ĂŞtre moins dĂ©pendante de la technologie informatique.
InconvĂ©nients : Prend du temps ; capacitĂ© limitĂ©e Ă effectuer des montages prĂ©cis ; dĂ©gradation physique des sĂ©quences ; capacitĂ©s limitĂ©es en matière d’effets spĂ©ciaux.
Montage vidéo numérique
Avantages : Très efficace et flexible ; permet des Ă©ditions prĂ©cises et dĂ©taillĂ©es ; gamme Ă©tendue d’effets et de manipulations ; facilite la rĂ©vision et l’expĂ©rimentation.
InconvĂ©nients : NĂ©cessite la connaissance d’un logiciel d’Ă©dition ; peut ĂŞtre gourmand en ressources informatiques ; risque de perte ou de corruption des donnĂ©es.